Davos est à cinq heures de route de Genève. Je vis dans un pays si petit et cependant, certains endroits me semblent inatteignables et si loin.
Janvier 2012, je n’avais pas mis les pieds au meeting de Davos depuis quinze ans et me voici en route pour couvrir en tant que photographe officiel l’une des réunions politiques les plus médiatiques. J’allais avoir accès à tous ses recoins et avais obtenu une carte blanche pour capturer les ambiances de l’évènement.
Je photographie l’inconnu, c’est ma matière première. Lorsqu’un projet de reportage se réalise, je n’en connais que le minimum nécessaire. Je me laisse toujours guider par ce qui se présente devant mon objectif. Durant ma semaine à Davos, je n’ai été que peu de fois empêché. Cet essai est une sélection personnelle qui propose un regard et en aucun cas une opinion.
Les photographies sont parfois simplement graphiques. D’autres posent des questions plus incisives. L’ensemble se veut un contrechamp et une alternative aux photographies de presse produites pendant la semaine.
Enrique Pardo
