Le 15 septembre, la galerie Sasha Wolf présentait le nouveau travail d’Elinor Carucci, intitulé Born– une série d’images portant sur ses jumeaux, Eden et Emanuelle, et sa première expérience de la maternité. Connue pour ses images profondément intimistes de ses parents, de son mari, et d’elle-même portant sur les vingt dernières années, Carucci offre une fois de plus, à travers un regard sur sa vie personnelle dans ses moments de joie et de peine, le témoignage spécifique de l’évolution de l’univers d’une femme et de ses relations familiales.
Quel que soit le degré de spécificité de la scène envisagée, l’intimité à laquelle elle confronte le spectateur mobilise l’expérience collective d’une vulnérabilité et d’émotions mêlées, permettant au travail de Carucci d’entrer en résonance avec son public depuis maintenant deux décennies. Récemment, elle a gentiment accepté de me recevoir dans son salon pour parler de ses dernières photographies, de ses enfants, de son expérience au sein de l’armée israélienne, de son rôle d’enseignante à la School of Visual Arts, et de la manière dont elle en est venue à faire de New York son foyer.
Sabine Mirlesse
Vous pouvez lire l’entretien d’Elinor Carucci par Sabine Mirlesse dans la version anglaise de La Lettre.