Le livre a un joli titre : Écosse fantastique : L’appel de Merlin.
Son photographe : Dimitri de Larocque Latour.
Il est présenté ainsi :
« Les hommes entendent encore son appel, dit la légende, mais ils ne peuvent ni le comprendre, ni l’interpréter », énonce l’un des grands rêveurs de l’humanité, Carl Gustav Jung, à propos de Merlin – qui symbolisait pour lui l’inconscient. Le photographe Dimitri de Larocque Latour est parti à la recherche de cet inconscient (le sien peut-être, car son deuxième prénom est Merlin ?), au pays des arbres torturés et des eaux noires : l’Écosse. Au VIe siècle, bouleversé par le massacre de ses compagnons d’armes, le barde Myrddin Wyllt (le Merlin originel), se réfugie dans une immense forêt au sud de l’actuelle ville d’Édimbourg. Au fil des pages, l’auteur nous présente les lieux, forteresses, abbayes ou collines, hantés par la folie du solitaire. Un paysage baigné de vapeur émeraude, un ciel sombre criblé de lueurs fauves, et un rayon de cuivre qui tombe sur une tour d’ivoire : tel est le rêve et l’empire de Merlin. Par ses images en noir et blanc, ou couleurs de crépuscule, l’auteur a voulu restituer la vision du barde égaré, inconsolable et euphorique à l’aspect des ruines aux dimensions d’alcôves, où pleurer les grâces d’un autre monde. Ainsi de nombreux fantômes escortent la lecture, à tel point que le professeur Philippe Walter, éminent spécialiste arthurien, a saisi dans la palette du photographe les « teintes du souvenir blessé et de l’attente langoureuse ». Écosse fantastique : L’appel de Merlin, c’est la plainte et la volupté de l’ermite qui hante la lisière de la vie et de la mort.
Dimitri de Larocque Latour – Écosse fantastique : L’appel de Merlin
éd. Magellan & Cie.
Relié, 104 pages, 21,8 x 30 cm
ISBN : 9782350747187
25 €.
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