Pendant les semaines qui suivirent les attentats terroristes de Paris, artistes et activistes ont montré à quel point il est important de poursuivre les activités associées à la COP21, afin de passer collectivement à l’étape suivante, telle une seule et même société et espèce afin de protéger notre planète commune.
Un projet tel que #reframeclimate est né la semaine dernière à Paris, de la collaboration entre la fondation à but non lucratif Magnum, de New-York et du collectif basé et né à Paris Dysturb. La Magnum Foundation et Dysturb partagent les mêmes valeurs sur la recherche de nouvelles avenues plus larges pour le photojournalisme afin de toucher l’attention publique sur les problématiques globales essentielles.
Lors de leur passage à Paris, la Fondation Magnum a choisi de travailler avec #Dysturb pour promouvoir leur présence, et le réseau en expansion qu’ils ont mis en place ces deux dernières années . Ensemble, ils ont préparé 25 images prises par des photojournalistes de différentes organisations du monde entier .
Ils ont ensuite collé, pendant la nuit, des impressions en noir et blanc grand format dans les rues de Paris. Au lever du jour, les passants ont été confrontés à un travail convaincant, explorant les problèmes liés au climat ainsi que leur solutions, défiant ainsi la notion de changement climatique et ce à quoi il ressemble.
Chaque collage, présente une statistique scientique pertinente ainsi qu’une interaction sms qui permet d’entendre directement du photographe, l’histoire qui se cache derrière chaque image.
N’étant pas expert en changement climatique , la Fondation Magnum a invité des chercheurs de la Yale School of Forestry and Environmental Studies à tirer des conclusions de leur travail sur la résilience climatique, la justice environnementale, et la gouvernance urbaine, et de condenser leurs trouvailles en faits associables à chaque image.
Soutenue par Twilio.org, et développée par une équipe d’étudiants et de chercheurs résidents à la Interactive Telecommunications Program (ITP) à NYU Tisch, l’interaction par sms permet aux passants d’envoyer un mot-clef vers un numéro, et ensuite de recevoir instantanément un message vocal du photographe. Ceci est également accessible à l’international, par quiconque regardant la collection sur internet. A l’unisson avec les faits informatifs scientifiques, une des priorités du projet était de valoriser la voix de ceux qui ont les yeux constamment rivés sur notre monde.
#Dysturb et la Fondation Magnum croient profondément à la possibilité de rendre accessible la photographie à tous. Afin d’exporter ce projet au delà de Paris et d’étendre la possibilité d’un engagement global, une présentation numérique du processus d’installation est en cours de production par une équipe d’ITP sous la forme d’une expérience photogrammétrique 3D intégrable.
Les spectateurs seront en mesure de naviguer à travers une sélection de sites, de regarder les collages, et d’écouter les composantes audio. Cette expérience immersive commémore la vie temporaire de ces collages, et défend la réalité physique unique de leur découverte dans les rues de Paris.
Les photographes participants sont : Evgenia Arbugaeva, Jonas Bendiksen, Matt Black, Michael Christopher Brown, Guillaume Collanges, Souvid Datta, Lu Guang, David Guttenfelder, Ciril Jazbec, Ed Kashi, Thomas Lekfeldt, Yuyang Liu, Kadir Van Lohuizen, Gideon Mendel, Nick Moir, Katie Orlinsky, Ed Ou, Paolo Pellegrin, Ruben Salgado, George Steinmetz, Giulio Di Sturco, Ian Teh, et Laurent Weyl.
Crédits:
Alisa Zomar et Don Mosteller de Yale School of Forestry & Environmental Studies
Nancy Hechinger, Lisa Jamhoury, Supreet Mahanti, Julia Irwin, et Rosalie Yu d’ITP
Simone Salvo et Sara Hylton de Magnum Foundation
Pierre Terdjman, Benjamin Girette, Benjamin Petit, Kyla Woods, et Capucine Bailly de #Dysturb
Compton Foundation et Twilio.org pour leur support intégral.
http://dysturb.com/event/magnum-foundation-and-dysturb/
http://magnumfoundation.org