United Photo Industries est le fruit de l’amour : l’amour de la photographie et de sa capacité à transmettre une grande variété d’idées et d’émotions par l’intermédiaire d’une image unique et muette. Les fondateurs Sam Barzilay, Laura Roumanos et Dave Shelley ont travaillé à Dumbo, dans le quartier de Brooklyn, ensemble et séparément, sur énormément de projets dans les domaines de la photographie, de la production, du théâtre, et de l’organisation de concerts avant de joindre leurs forces pour créer UPI en mars 2011. La galerie d’UPI a ouvert ses portes au 111 Front Street en décembre de la même année. Durant les 13 mois qui se sont écoulés depuis, l’équipe a produit 66 expositions dans cet espace et au dehors.
UPI se consacre à la mise en avant du travail d’artistes émergents qui n’ont pas eu jusqu’à présent l’opportunité de monter une exposition à New York. Comme Barzilay le fait observer : « Le seul moyen d’exposer à New York, c’est d’y avoir déjà exposé. » La mission de l’UPI est de changer cet état de fait, et d’ouvrir un espace aux travaux originaux qui puissent provoquer des débats autour de la photographie. « Nous trouvons des fonds pour la galerie pour montrer ce que nous pensons que le public devrait voir, plutôt que ce que ce que nous pensons qu’il aimerait » affirme Barzilay. « Nous ne représentons pas les artistes, et nous n’avons pas l’intention de montrer le même artiste deux fois à la galerie. » UPI permet ainsi l’introduction de nouveaux artistes sur la scène new-yorkaise.
L’exposition qui se tient actuellement jusqu’au 31 janvier s’intitule We Exchanged Phone Numbers (Nous avons échangé nos numéros), une sélection irrésistible de photographies et de textes de Martin Smith qui révèle le fil invisible qui guide le cours de nos vies. Smith explique : « J’écris des histoires autobiographiques qui sont inspirées par des photographies anodines pour représenter les moments uniques et universels qui rendent nos vies mémorables. » Et, en effet, il y réussit, ainsi l’histoire des balles de ping-pong à Amsterdam qui se déploie sur un triptyque dans l’exposition est proprement inoubliable.
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