Dans une nouvelle exposition à la Monash Gallery of Art de Melbourne, Dreams and Imagination: Light in the Modern City, la conservatrice Melissa Miles a sélectionné une gamme variée d’artistes et d’images pour explorer ce qu’elle appelle « les mythes qui entourent la lumière dans l’histoire de la photographie australienne ».
Melissa Miles, qui est professeure associée à la Monash University, est parvenue à cette exposition à travers son plus grand projet de recherche sur la lumière et la photographie australiennes. Dans Dreams and Imagination, c’est l’espace urbain et la manière dont les photographes ont répondu à la cité moderniste changeante qui sont le centre d’attention de Miles.
Dans certains cercles photographiques, la notion de « lumière australienne » est presque vénérée. Cette lumière est forte, claire, dynamique, permettant aux photographes de capturer les riches couleurs de la terre rouge, les ciels bleu vif et les vues à couper le souffle qui font partie du récit culturel de l’Australie. Mais dans Dreams and Imagination, Miles est plus intéressée par la manière dont « la lumière électrique, les illuminations artificielles, la lumière des étoiles et autre formes de lumière autres que le soleil » ont été utilisées par les photographes pour faire un commentaire social sur l’environnement urbain.
Les images de cette exposition montrent notamment, jusqu’au modernisme, l’évolution de l’illustration dans la photographie australienne et mettent en valeur la manière dont les photographes des deux approches ont répondu aux changements dans les villes. Les artistes incluent Max Dupain, Mark Strizic, Olive Cotton, Arthur Dickinson, David Moore et Harold Cazneaux, avec des travaux datant des années 20 jusqu’à 1971. Beaucoup de ces images sont importantes pour documenter l’histoire visuelle de l’Australie, et il est rare d’avoir l’opportunité d’explorer ces trésors.
Dans cette exposition, Miles dit que l’on peut voir comment l’utilisation de la lumière du soleil s’est déplacée « d’un idéal utopique bon comme force d’énergie, de renaissance et renouvellement » vers quelque chose où la lumière est utilisée comme critique sociale, comme le montre le travail de Mark Strizic sur les taudis du centre-ville de Melbourne dans les années 60.
L’article intégral est disponible dans la version anglaise de L’Œil de la Photographie.
EXPOSITION
Jusqu’au 1er mars 2015
Dreams and Imagination: Light in the Modern City
Monash Gallery of Art
860 Ferntree Gully Road
Wheelers Hill
Melbourne
Australie