Le livre est un outil propice à la révolution. Il sème dans les esprits des idées incendiaires, qui irradient ensuite passionnément à travers les conversations et la communion qui naît de la contemplation de l’image et du monde. Le livre nous donne l’opportunité de penser de manière critique, d’examiner, d’évaluer, et de penser le monde en général et les chemins que nous pouvons choisir d’emprunter, de considérer les manières dont nous pouvons partager cette aventure ensemble. Là où nous sommes unis au-delà de l’espace et du temps, toutes les barrières s’évanouissent avec chaque page que l’on tourne. Plus nous avançons dans notre lecture, plus nous partageons de nous-mêmes, nous ouvrant à des mondes que nous ne connaîtrions pas autrement, si ce n’était la volonté et le travail de l’artiste, de l’auteur, et de l’éditeur.
L’éditeur est un révolutionnaire, travaillant à contre-courant, offrant des modes et des modèles d’interprétation qui inspirent, provoquent, et étendent leurs prétentions à toutes les possibilités qui existent dans cette vie, et dans la suivante. Le livre, tel que nous le connaissons aujourd’hui, a débuté par un mouvement littéraire, un moyen pour l’individu de se connecter à travers le mot et l’image à l’essence même de la vie. Peut-être est-ce parce que le livre est conçu pour exister de manière indépendante, librement de son côté, être créé et recréé dans le cadre d’une conversation entre l’auteur et le lecteur au fil des pages que l’on tourne.
Lire la suite de l’article de Miss Rosen dans la version anglaise du Journal.