MONOLOGUES & DYSTOPIES
– Démarré en 2006 et en réalisation continue
– Exposé dans une trentaine de lieux dédiés aux expositions en France et à l’étranger
SA NATURE :
L’humain. Les humains. Un par un.
Leurs failles, leurs beautés paradoxales, leurs labyrinthes internes, leurs émois, leurs peurs, leurs désillusions, leurs natures, leurs doutes, leurs angoisses… Leur intimité toute nue.
Qui sommes-nous une fois que la porte se referme derrière le monde, et que la lumière s’éteint sur l’extérieur ?
Qui nous sommes-nous au-delà et au-dehors de la place que l’on se créé au sein d’une société davantage subie que choisie ?
Qui sommes-nous, lorsque nous nous retrouvons en tête-à-tête avec nous-mêmes, avec pour seule cachette aux sentiments, ce que l’on appelle l’inconscient?
L’horizon pour seule ligne de conduite, Dorothy-Shoes vient du théâtre et de la mise en scène. Conteuse d’histoires, c’est aujourd’hui à ses images qu’elle donne la parole.
Poésie et Sens trempent le papier. On y rencontre l’humain dans tous ses états, l’imaginaire à ses trousses.
Chacun est mis au même rang : celui d’idéaliste contrarié.
Passerelles entre réalisme et surréalisme, les photographies de Dorothy-Shoes sont articulées comme de petites fables atemporelles. A un seul personnage, elles se présentent comme une série de monologues à travers lesquels la photographe rend visite à nos labyrinthes internes, met en lumière subjective nos endroits les plus sombres et donne des visages à l’inconscient.
Des flaques accidentelles d’universel, depuis l’œilleton d’une circonférence individuelle.
« Le cœur alourdi par les aberrations d’un monde de plus en plus difficile à défendre, j’ai décidé, la photographie pour porte-voix, de parler de l’homme, dans son individualité.
Me pencher vers son essence, si parasitée par les mouvements d’une société rythmée par l’économie, le pouvoir, la compétition, la productivité, le rendement et tendant à gommer de manière alarmante l’humanisme de son cahier des charges.
Alors que l’on nous parle de pays, de couches sociales, de peuples, de nations, de groupes politiques, de communautés religieuses, de tranches d’âges, de genres, de nombres, de dénominateurs communs…
Alors que l’on nous parle au pluriel…
J’ai décidé de donner la parole au singulier.»
Dorothy Shoes: Monologues et dystopies
Du 28 juin au 25 août 2012
Les grilles de la Sainte Chapelle
63200 Riom
France