Bergère vie
Anaïs a 28 ans, en 2023, elle fait le choix de devenir bergère en free-lance.
Loin de l’archétype du berger, elle représente a elle même cette nouvelle génération de femmes, néo-rurales, modernes et féminines.
Anaïs jeune lyonnaise qui habite à Marseille, décide enfin de se lancer et de devenir gardienne de troupeau. Une idée qu’elle garde dans un coin de sa tête depuis son plus jeune âge. Après ses études niveau bac +5, une expérience en startup dans l’environnement et après une première transition dans les métiers de la restauration, c’est après la crise sanitaire que l’idée de devenir bergère resurgit notamment suite à l’adoption sur le bon coin d’une
jeune chienne border collie, Tess.
Depuis les années 2000, une vague de jeunes gens, en manque de repères et en quête d’une autre destinée, diplômés et sans héritage paysan direct
investissent les hauts plateau. En 2020, la tendance s’intensifie portée par de jeunes urbains blasés des villes ou en quête de sens notamment des
femmes, représentant plus d’un tiers des estives aujourd’hui.
Depuis la fin de l’année 2023, Anaïs pratique le métier de gardienne de troupeau. Elle est tout le contraire du cliché du berger isolé et marginal.
C’est une jeune femme épanouie, sociable , coquette et citadine qui souhaite tout simplement exercer un métier plus concret, ancré dans le réel et au plus proche des animaux et de la nature. Suivez-là dans ses premiers pas de bergère et sa toute première expérience en estive.