La solitude renvoie souvent à une impression de désespoir.
En ce qui me concerne, c’est davantage une sensation de liberté qui me submerge lorsque j’y suis confronté.
Face à l’immensité de la nature, un élément du décor retient parfois mon attention, car je m’identifie à lui.
Flaque de lumière fugace ou bloc de béton immuable, je le fige sur la ligne médiane de l’image.
Pourtant, cet élément central, isolé au premier plan par ce protocole de cadrage inhabituel, n’est en réalité qu’accessoire :
C’est l’infini qui l’entoure qui définit le mieux mes Solitudes.