Ma vie photo et en photo a commencé vers 14 ans, un Noël où j’avais demandé une « boite photo » très simple, mais avec un flash à bulbe dont j’étais fier.
Mon père n’était vraiment pas adepte de ces portraits de famille, en général lors de mes vues en balades nature, il tournait le dos à l’appareil en disant que le plus important n’était pas lui mais le paysage. Il faut dire qu’il fut aussi professeur de géographie. Ma vie de photographe s’est déroulée ainsi, jusqu’à la retraite professionnelle et je continue à vivre avec la photo. Ce qui m’a surpris est ma célébrité venue de mes images de plats grappillés ici et là. C’est à la fois par passion des Français pour la gastronomie, mais aussi mon désir de belle image ajoutée à une spiritualité. Je suis à l’origine d’une recette de melon chaud. J’apprécie les recherches originales de restaurants rencontrés comme lors de nos voyages sur la N7 avec mes parents. Un petit routier comme on disait en ce temps. La cuisine de rue est une force si elle sait bien s’organiser. Je défends le régionalisme comme le hamburger. Il faut faire cohabiter de nos jours ! Je sais donc valoriser la cuisine des autres par mes rencontres culinaires, qui se font au présent, je ne refais pas des recettes de ma grand-mère, c’est ainsi, mais j’ai gardé les intuitions de la cuisine de ma mère. Bon appétit photographique !
Domi.