La gastronomie est un voyage né du voyage !
Pour une bonne gastronomie il faut de la chance. Chaque ingrédient doit être cuit à sa valeur. Une bonne paella tient plutôt à l’ordre de cuisson que ses ingrédients. Et le met doit se servir à la bonne température. Celle qui optimise les goûts et leur assemblage. Pensez aux croissants dont l’optimum varie selon l’humidité et la température ! Nos ancêtre rencontraient le gibier en premier avec la chance, puis provoquaient ensuite cette rencontre, connaissant les comportements. Les premiers chemins ont été créés non par l’Homme mais par le gibier, inconscient de la trace mortelle qu’il laissait. Les fruits de la Nature se récoltaient en saison, et sur le terroir adéquat. L’agriculture n’a fait qu’apprivoiser les plantes. Pourquoi avoir marié des feuilles de salade verte avec une sauce à l’huile? Le hasard en ce cas fait bien la recette puisque les vitamines de la feuille passent mieux avec la graisse. La viande est mieux assimilée après une cuisson à température modérée. De l’ensemble de nos plats, il reste peu du terroir en réalité, nos gastronomies sont du voyage. La pomme de terre, nommée papa au Pérou, renommée Tartuffe (truffe) par respect pour l’Eglise et le Pape, voyage en Europe, et à Gap, évite un assaut militaire, puisque servie en gratin dauphinois, le premier, avec des Ortolans. La chance, encore !