En 1958 à Rome, dans un modeste appartement baigné de soleil, Claudia Cardinale, tout juste 20 ans, pose pour un de ces paparazzi d’agences spécialisées dans les magazines populaires dont on ne saura rien si ce n’est le talent qu’il mit à installer cette complicité, ce flirt photographique. Nous sommes à la grande époque de la Dolce Vita, des roman-photos, de l’éclosion des jeunes actrices épousant leur époque et quelques fois leur pygmalion de réalisateur. Claudia y apparaît radieuse, espiègle et profondément humaine avant qu’elle ne devienne la star que nous connaissons. Publiées pour la première fois, ces photographies, issues des archives de Graziano Arici, nous entraînent dans un tourbillon joyeux où éclatent toute la fraîcheur, la spontanéité, la sensualité et le talent de Claudia à peine arrivée en Italie après avoir gagné le titre de la plus belle Italienne de Tunis. En écho des images, le philosophe Frédéric Schiffter fait un éloge de la star naissante dans lequel il évoque de façon personnelle sa passion pour les starlettes et l’audace dont elles firent preuve à leur époque.
LIVRE
Dolce Claudia
Archives photographiques de Graziano Arici
Suivi de Éloge de la starlette
par Frédéric Schiffter
Collection Cahiers d’images / Contrejour
Format : 15 x 21 cm
80 pages, broché
12 euros
