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Dina Goldstein

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A découvrir ou redécouvrir : “In the dollhouse” et “ Fallen princesses” de Dina Goldstein, deux séries qui nous mettent avec humour dans la peau de nos mythes transposés dans une réalité quotidienne et dépitée du XXIe siècle. “Et si les princesses avaient à se confronter à la vie quotidienne ? Et si le prince charmant avait perdu son royaume et ne pouvait assumer Blanche-Neige ? Et si Raiponce avait un cancer ? Et si la Belle au Bois dormant ne se réveillait pas ?…” Autant de questions que s’est posées Dina Goldstein une période de peur profonde alors que sa mère souffrait d’un cancer du sein qui, associée à l’observation de sa fille de 3 ans jouant avec ses princesses, l’a conduite à revisiter ces archétypes féminins fallacieux. Révélée en 2009 “Fallen princesses” fut un véritable phénomène viral. Reprise sur plus d’une centaine de blog à travers le monde, publiée dans de nombreux magazines, la série a remporté de nombreux prix, fait l’objet d’analyses d’experts en conte de fées et de cas d’études en université. Il y a quelques mois, Dina Goldstein a révélé sa nouvelle série “In the dollhouse” : chronique de la vie de Barbie, la poupée la plus adulée du monde, et Ken dans leur “maison parfaitement pas heureuse”. Barbie aime Ken, mais Ken aime un autre… homme. Tandis que Barbie est malheureuse de ses attentes frustrées, Ken est confronté à sa sexualité, à sa place dans le couple, à son manque d’authenticité, à un mariage sans amour… de quoi nous faire réflechir à nouveau à la condition humaine moderne et à l’évolution de nos mentalités au regard des mythes de l’homme et de la femme. La pomme n’est même plus en question.

Basée à Vancouver, Canada, Dina Golstein se définit elle même comme une “visual storyteller”. Vouée dès l’âge de 20 ans au photojournalisme, elle s’est orientée peu à peu vers la photographie commerciale -éditoriale et publicité- et son style de vie qui lui convenait davantage. Reportage, publicité, travail personnel, l’essence de son activité réside dans la narration quel qu’en soit le sujet, le but et les moyens de production alloués. Dina se plait à “rendre des concepts vivants”, à réaliser des images fortes de sens. Elle s’investit considérablement dans ses productions, s’entoure d’une véritable équipe même pour ses projets personnels, travaille le décor jusqu’au moindre détail signifiant et réalise le casting elle-même, une “quête chimique de personnalités uniques” capables de supporter la merveilleuse histoire qu’elle raconte et ses contradictions.

Le travail de Dina Goldstein sera exposé à la Galerie Acte 2 à Paris au mois de juin 2013.

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