« Il sera souvent question de géométrie, de deux droites se coupant à lʼinfini. Il sʼagit dʼune démarche métrique – la géométrie dans des espaces vectoriels euclidiens. En guise de preuve, c’est lʼindépendance des différents cadres au sein du tableau qui a été choisie. Cette caractérisation sʼapplique au cas plus général de modules en tant quʼimages isolées, comme cadres au sein de lʼarrangement. Dans la vision globale du tableau, avec les propriétés équivalentes qui en découlent, naît alors une combinaison linéaire que, quittant le point de vue artistique, je décris comme un art musical dont les principes peuvent eux- mêmes se muer intégralement en musique. Curieusement, on en revient toujours à se focaliser sur la réussite. Quand on décide de réaliser ce genre dʼoeuvre plastique, on doit effectivement faire des choix et procéder à un filtrage. Lʼoeuvre est très précisément fixée dʼavance sous forme de notation. Je veux seulement dire que dans le tableau se meut quelque chose de paisible, de silencieux, comme un regard constant dans lʼéternité.
Dans toute la planification de Finow-Cinema, j’ai pu observer que les
règles prennent de plus en plus d’importance. Les images du tableau
sont des paysages silencieux dépourvus de monde. De narration. »
Dieter Appelt
16-27 novembre 2010
Galerie Françoise Paviot
57 rue Sainte-Anne, 75002 Paris