Didier Quilain, président du directoire d’Olympus
La partenariat avec les Rencontres d’Arles, qui a sept ans, est emblématique de l’intervention d’Olympus, qui accompagne aussi des acteurs comme le Jeu de Paume ou la Fondation Cartier-Bresson. Il repose sur une confiance entre les hommes. Un premier contact, il y a dix ans n’avait pas débouché, sans doute parce que ce n’était pas le bon moment. Puis François Hébel a recontacté l’entreprise suite à la défaillance d’un partenaire, et la décision s’est prise en une semaine. Il fut dès l’abord clair que les budgets mobilisés ne seraient pas forcément importants, mais qu’ils s’inscriraient dans la durée.
Le fait que l’entreprise soit un acteur enraciné du secteur peut d’ailleurs être un avantage, comme un inconvénient. Evidemment elle n’intervient jamais dans la ligne éditoriale, mais offre aussi une présence, une écoute dans les moments délicats. Quant aux retombées au sein de l’entreprise, outre le prolongement d’exposition dans ses locaux, il peut y avoir des stages, la publication d’oeuvres des photographes soutenus dans les documents internes, etc…