En me rendant en Palestine, je décidais de concentrer mon travail sur la «vie ordinaire», le quotidien des Palestiniens loin des échos du monde et du reflexe journalistique. Au fil des rencontres, certaines personnes ne manifestaient aucune amertumes et ne rentraient pas en résistance face à la situation; leur quotidien était un vrai sujet de vie. D’autres évoquaient spontanément un quotidien très difficile et compliqué. Mon travail allait se construire au fur et à mesure des rencontres et des humeurs. J’ai alors composé des anédoctes de vie, des dyptiques d’humeur, des épisodes du quotidien. je comprenais que l’ordinaire pouvait avoir un sens dissemblable du nôtre.
Mon travail a commencé à Ramallah à l’école de musique de Alkamandjati. j’ai photographié des musiciens de la scène musicale Palestinienne, puis j’ai circulé dans les principales villes des territoires à la recherche d’un ordinaire comme le nôtre.
Malgré la situation, la vie presque ordinaire continue en Palestine.
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