Avec des présentations qui alternent entre hyperréalisme et science-fiction, Daniel Sannwald passe habilement d’une technique à l’autre – de l’analogue au numérique, de l’appareil argentique à l’iPhone, du collage à la peinture… Considéré comme l’un des grands photographes de mode de notre époque, l’artiste allemand travaille pour des magazines tels que Dazed and Confused, i-D, PoP, Arena Homme+, et Vogue.
Ses images irréelles et colorées ont quelque chose de magique. En plus de son travail pour des magazines internationaux, il a également réalisé de nombreuses vidéos musicales et créé des couvertures d’albums pour des artistes tels que M.I.A., John Legend, Rihanna et Woodkid. À trente-huit ans, il ne choisit pas ses contrats pour le prestige, même si sa liste de clients ressemble à un Who’s-Who de la mode, mais se décide plutôt sur la base d’un défi ou d’un concept esthétique. Tout en s’attachant à conserver une approche artistique, Daniel Sannwald adopte une méthodologie très caractéristique dans sa façon d’aborder divers supports et technologies, qui doivent toujours être parfaitement adaptés à son idée.
Il construit et joue, créant des travaux surréalistes et narratifs originaux, faisant souffler un vent de renouveau sur les mondes de la mode. Poussé par le désir constant de se surprendre lui-même, il navigue dans le mouvement et la nouveauté. Son dernier ouvrage, intitulé Spektrum, reprend ses plus belles œuvres de ces dernières années. Travaillant de concert avec son directeur artistique Nicolás Santos, Daniel Sannwald a fait jaillir un éventail de couleurs qui éclaboussent les cent-vingt-huit pages grand format du recueil.
Daniel Sannwald, Spektrum
Publié chez Hatje Cantz
29,80 €
