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Cristina Garcia Rodero–Entrée à l’académie

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Le portrait officiel de Cristina par sa soeur Gracia García Rodero : le masque du photographe et sa vision… Merci Gracia. Indépendamment du portrait officiel, je pouvais choisir deux photographies des dix qu’elle m’a envoyées. Ce sont celles-ci que j’ai choisies. Quelle reçoivent toute ma gratitude d’éditrice photo pour m’avoir soumis dix images sur deux à choisir. Merci Cristina.

Cristina, le 18 février 2013, vous êtes élue, Académicienne Numéraire pour les arts nouveaux de l’image, de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando (L’Académie Royale des Beaux Arts de San Fernando), un siège laissé vacant par Luis Garcia Berlanga, grand scénariste et metteur en scène, en 2010.
Votre candidature avait été soumise par le photographe Alberto Schommer, le réalisateur Manuel Gutierrez Aragón et le sculpteur Julio Lopez Hernandez, vous saviez qu’elle était proposée avant l’annonce de l’élection ?

C.G : Oui, des membres de l’Académie avaient pris contact avec moi il y a quelques années pour consulter mon intérêt sur une nomination. J’étais en Inde quand j’ai appris la nouvelle.

Pouvez-nous raconter l’écho intérieur de cette nomination ?
C.G : Gratitude, pour la confiance qu’ils donnent à mon travail et à être élégible au compagnonage de profesionnels magnifiques qui me motivent en même à encore plus d’exigence à mon égard et être heureuse de la reconnaissance de l’effort accompli tout au long de ma vie.

Votre nom et ainsi votre carrière sont désormais associés aux plus grandes distinctions artistiques espagnoles depuis la fondation de l’Académie Royale en 1752, notamment Francisco Goya, Pablo Picasso, Salvador Dalí, Antonio López García, Juan Luna, et Fernando Botero…
Quel effet ça fait à la femme que vous êtes aujourd’hui, quelle sensation à l’enfant que vous avez été ?
C.G : La conscience de la chance d’être moi née à une époque où la femme, en Espagne, a le contrôle de sa liberté pour étudier, décider sa vie professionnelle et privée, en développant son talent et ses capacités, et arriver là où elle a le droit d’être, par son intelligence, sa vocation et son dévouement. Je suis la troisième femme à rentrer à l’Académie, j’espère et je souhaite que le futur en voit beaucoup d’autres.

Et à l’enfant que vous avez et êtes encore?
C.G : Depuis l’enfance j’ai manifesté une vocation très définie envers l’art et le désir, la détermination de la pousser vers le haut dans l’effort pour m’améliorer de jour en jour, avec la curiosité et l’admiration pour tout ce qui m’entourait mais je n’ai jamais imaginé la portée de la reconnaissance internationale qu’a reçu mon travail.

Quelles fonctions, quelles tâches va vous donner ce siège à la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando ?
C.G : Pour le moment le plus important c’est lire le discours d’intronisation (rires), faire la connaissance de mes confrères et de l’histoire, l’actualité et les perspectives de l’académie. L’une de mes charges par rapport à ma spécialisation sera la croissance de la collection photographique qui a commencé récemment, en recherchant des auteurs et des images qui représentent le mieux l’histoire et l’art de la photographie en Espagne, en participant à l’extension aussi en diversité des collections, en créant des expositions singulières sur la base de leur contenu, diversité et qualité, participer au rapprochement du public vers l’institution.

Cristina, vous êtes aussi la première photographe espagnole à rejoindre Magnum en 2005 devenant membre permanent en 2009, ce, après de multiples récompenses en Espagne et ailleurs (Médaille d’Or de Mérite en Beaux Arts en 2005, Prix National de la photographie en 1996, « Livre de l’année » à Arles pour « España Oculta » en 1989)… Un de mes premiers livres de photographies, on dirait que dès le démarrage vous étiez livrée au succès, ça a un peu l’air d’un conte de fée, racontez-nous votre parcours, avec le réalisme du vécu ?
C.G : J’ai commencé à jouer avec un appareil photo à 11 ans, j’étais médusée par sa magie, je photographiais les personnes les plus chères et les traditions de ma ville. A 16 ans, j’ai acheté mon premier appareil photo avec l’argent d’une tombola de l’école, mais je ne me considérais pas photographe jusqu’à ce que les secrets du laboratoire me fussent révélés quand j’étudiais la peinture à la Faculté des Beaux Arts. Quand j’ai terminé le cycle universitaire des Beaux Arts, il y a d’abord eu une bourse à Florence et ensuite une autre de la Fondation Juan March en Arts Plastiques qui ont été des étapes décisives dans ce qui serait un peu plus tard le commencement de España Oculta. j’abandonnais la peinture et m’identifiais alors comme photographe.

Je n’ai pas eu la possibilité d’étudier la photographie, en Espagne, à la fin des années 60, il n’y avait pas d’écoles, je suis autodidacte, toujours j’aurais bien aimé avoir la possibilité d’étudier à l’université, n’importe où, dans n’importe quel pays. Le chemin à parcourir en apprentissage a été dur et long et je pense que ma volonté d’apprendre a consolidé ma vocation, l’a rendue plus déterminée.
Me frayer un chemin pour découvrir les fêtes, les traditions et les rites en Espagne, des fêtes inconnues et oubliées de la plupart, a été très formateur pour reproduire et élargir ma capacité de recherches toujours en rayonnement avec le comportement humain dans d’autres pays et d’autres religions.

Récemment aussi on pouvait vous écouter à la librairie de La Fabrica pour une « charla » avec Rafael Trobat. A vos débuts, vous avez enseigné la photographie après avoir étudié la peinture puis la photographie à l’école des beaux arts de l’université de Madrid. Quels sont vos liens, vos activités avec les photographes espagnols ?
C.G : L’exercice de l’enseignement pendant 32 ans m’a donné la capacité de comprendre le processus créatif et de pouvoir, en particulier en atelier, potentialiser les qualités individuelles des étudiants. Les conférences m’offrent l’occasion de parler de mon expérience personnelle, de transmettre mes connaissances, mes échecs et mes accomplissements.
J’essaie de suivre l’actualité photographique, voir les expositions des émergents, leurs publications, appuyer leur projet pour certains, en éditant leur travail et dans certains cas même avec un suivi sur des années. Je passe l’information sur des aides, des bourses, des ateliers et des écoles de photographie où ils peuvent aussi développer leurs acquis.

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Con respecto al portfolio y como preface :
El retrato oficial de Cristina por su hermana Gracia García Rodero : la máscara del fotografo y su vision… Merci Gracia.
De 10 fotografías que me proponía Cristina podía elegir 2. Son estas. Le estoy muy agradecida de haberme dado una propuesta de 10 para elegir 2.

Cristina, el 18 de Febrero pasado, le nombraron Academico de Numero para las artes nuevas de la imagen de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, un puesto dejado vacante en 2010 por Luis Garcia Berlanga. Su candidatura fue propuesta por el fotografo Alberto Schommer, el director Manuel Gutierrez Aragón y el escultor Julio Lopez Hernandez. Sabia algo de ello antes de recibir la noticia de su nominacion ?
C.G : Sí, algunos miembros de la Academia se habían puesto en contacto conmigo hace algunos años para saber si me interesaba ser miembro de ella. Me enteré de la elección mientras trabajaba en India.

Podria contarnos el echo interior que tuvo esa nominacion ?
C.G : Agradecimiento por la confianza que han otorgado a mi trabajo y ser elegida como compañera por magníficos profesionales al mismo tiempo que me motiva a exigirme aún más y estar feliz porque han valorado el esfuerzo realizado a lo largo de mi vida.

Su nombre y su trayectoria estaran en adelante asociados a los nombres mas importantes de la historia del arte español desde la fundacion de la Academia en 1752, o sea, Francisco Goya, Pablo Picasso, Salvador Dalí, Antonio López García, Juan Luna, y Fernando Botero…
Como percibe esta consecracion como mujer hoy ?
C.G : El ser afortunada por haber nacido en una época en que la mujer en España es dueña de su libertad para estudiar, decidir sobre su vida profesional y privada desarrollando su talento y sus capacidades y llegar donde le corresponde por su inteligencia, dedicación y entrega.
Soy la tercera mujer en entrar, espero y deseo que en el futuro seamos muchas más

Qué sensacion le procuro esta consecracion a la niña que fue ?
C.G : Desde niña tuve una vocación muy definida hacia el arte y el deseo de llevarla adelante cada vez con más decisión y siempre de esforzarme al máximo para mejorar día a día, desde la curiosidad y la admiración por cuanto me rodeaba pero nunca imagine el alcance del reconocimiento internacional a mi trabajo.

Cuales seran las tareas y responsabilidades incluidas en su nominacion ?
C.G : En este momento lo más importante es leer el discurso de entrada (risas), conocer a mis compañeros así como la historia, actualidad y proyectos de la academia.
Uno de mis cometidos desde mi especialidad es continuar agrandando los fondos fotográficos recién comenzados, buscando a los autores e imágenes que mejor representen la historia y el arte fotográfico en España, haciendo más extensas y vivas las colecciones, creando exposiciones de interés por su contenido, diversidad y calidad, acercando más al público hacia la institución.

Cristina, fue la primera fotógrafa española en integrar Magnum en 2005 y como miembro permanente desde 2009. Eso después de varios premios en España. Medalla de oro al mérito en las bellas artes en 2005, premio Nacional de fotografía en 1996, Libro del año en Arles por “España Oculta” en 1989, fue uno de los primeros libros de fotografías que compre en mi juventud.
Después de estudiar pintura en la Universidad de Bellas Artes de Madrid, estudia fotografia. Como empezó la fotografia en su vida, cuentenos sus inicios con la voz de la realidad ?

C.G : Comencé a jugar con la cámara a los 11 años atraída por su magia, fotografiando a las personas más queridas y las tradiciones de mi ciudad. A los 16 años compré mi primera una cámara con el dinero que gané en una rifa escolar, pero no me consideré fotógrafa hasta que aprendí todo el proceso de laboratorio cuando estudiaba pintura en la Facultad de Bellas Artes. Al terminar la carrera primero una beca en Florencia y después otra de artes plásticas de la Fundación Juan March fueron definitivas para el comienzo de lo que después sería España Oculta cambiando mi vida abandonando la pintura para convertirme en fotógrafa.
No tuve la posibilidad de poder estudiar fotografía, en España a finales de los años 60 no existían escuelas, soy autodidacta, siempre me hubiera gustado haber podido estudiar en la universidad, en cualquier sitio o país. El camino de aprendizaje ha sido duro y largo, pienso que la voluntad por aprender a hecho mi vocación más firme.
El marcarme un camino para descubrir las fiestas, tradiciones y ritos en España desconocidas y olvidadas me ayudaron para ampliar después en otros países y otras religiones desarrollando en mi una capacidad investigadora centrada siempre en el comportamiento humano.

El haberme dedicado a la enseñanza durante 32 años me ha dado la capacidad de entender el proceso creador y desde los talleres fotográficos poder potenciar las cualidades individuales de los jóvenes. Las conferencias me ofrecen la oportunidad de poder hablar de mi experiencia personal y transmitir mis conocimientos, fracasos y logros.
Intento estar al día de lo que los jóvenes están haciendo a través de exposiciones y publicaciones, apoyando sus proyectos, editando sus trabajos y en algunos casos haciéndoles un seguimiento durante años. También informando de ayudas, becas, talleres y escuelas de fotografía donde puedan desarrollar mejor sus conocimientos.

Propos recueillis par Lola Fabry

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