La série Caprices fait partie d’un ouvrage autoproduit intitulé Autodafé*. C’est ma première monographie ; il s’agit de photographies en noir et blanc réalisées entre 2009 et 2011, dans lesquelles je me mets en scène « comme un véritable hymne à l’autre » et pour l’autre. C’est une réponse à des échanges, des rencontres, des discussions sur la rupture amoureuse. Jeu de hasard avec qui j’instaure mes propres règles, la série Caprices s’inspire aussi de découvertes, de lectures, de Francisco de Goya bien sûr mais aussi de La Castiglione, de Pietro Longhi, de scènes galantes du XVIIIè siècle, de Stanley Kubrick, de mystères et de non-dits.
Caprice 1 : « Et maintenant, elle est debout. »
Caprice 2 : « Ainsi, il la voit. »
Caprice 3 : « Parce qu’elle fut insensible. »
Caprice 4 : « Elle prie pour lui. »
Caprice 5 : « Elle prononce le « non » et n’accorde pas sa main au premier venu. »
Caprice 6 : « Elle s’échappe. »
Caprice 7 : « Aucun sacrifice. »
Caprice 8 : « À la vie. »
Coralie Fournier-Moris est photographe-plasticienne et enseignante en arts appliqués. Elle prépare actuellement une exposition à la galerie Confluence à Paris qui aura lieu du 6 décembre au 29 décembre 2012.