Comment devient-on photographe de portrait ? Avec de la patience et de la persévérance.
Être photographe de portrait doit être le travail le plus cool de la planète. Chaque jour, il shoote, il relève le défi de rencontrer quelqu’un et de l’engager à se révéler à lui-même et au monde par le moyen de son appareil.
Parfois, ses sujets sont célèbres et la difficulté consistera à essayer d’établir une connexion avec eux, de mettre à jour quelque chose dans ces visages publics qui n’ait jamais été vu auparavant, d’éclairer leur identité sous une nouvelle lumière, tout cela en un temps très limité. Souvent, les gens seront des anonymes, et le travail, peut-être plus excitant encore, consistera à gagner leur confiance, à les amener à s’ouvrir et à recevoir cet incroyable cadeau qu’est la confiance de quelqu’un.
Au-delà de ça, les portraits ne se limitent pas simplement à présenter platement des gens dans des photographies qui agissent comme des miroirs de réalités sociales complexes et servent de testament pour l’histoire au même titre que peut le faire la photographie de reportage.
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Un panel distingué de professionnels du monde de la photographie examinera les entrées sélectionnées, parmi lesquels le fameux photographe Peter Lindbergh, qui présidera le jury de cette année, Alain Genestar, fondateur et rédacteur en chef de Polka, Jean-Jacques Naudet fondateur et rédacteur en chef du Journal de La Photographie, Laurence Vecten, directeur de la photographie du magazine Glamour et George Mohamed Cherif, fondateur et président de l’agence Buzzman.
Les candidatures seront ouvertes du 13 juin au 5 août.
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Elodie Mailliet Storm
