Une exposition intitulée Contamination et actuellement à l’affiche à Hong Kong rend hommage à l’œuvre d’Antoine D’Agata, présentant une trentaine de tirages couleur et noir et blanc couvrant une période de 1998 à 2018 et une installation vidéo inspirée de son dernier film Atlas.
Les photographies de D’Agata ne sont pas le résultat d’une recherche d’images mais la conséquence de sa quête ardue et radicale. Les thèmes abordés sont divers, bien que toujours motivés par la condition humaine des exclus. Par une plongée drastique dans la prostitution, la violence urbaine et la drogue, il poursuit, autant que sa propre vérité, la dignité des perdants, la force vitale des outsiders, la beauté d’un geste et la solidarité humaine là où n’existe plus que le néant.
La sélection des photographies présentées dans cette exposition se concentre sur la représentation de la chair humaine, comme un noyau, un point de départ, la base essentielle de la vie, l’amour, l’extase, la souffrance et la spiritualité. « Le terme d’artiste ne me convient pas; c’est trop lourd. Je me vois plutôt comme un agent de contamination », explique Antoine d’Agata.
Antoine D’Agata, Contamination
Du 29 mars au 25 mai 2018
Charbon Art Space
8/F, 44 Wong Chuk Hang Road
Aberdeen, Hong Kong
