Dans sa série, La famille incertaine, Claudia Imbert explore l’inconscient de la famille française. Elle interroge l’envers d’un bonheur qui se veut si souvent indiscutable, et qui devant nous se lézarde en silence. Moments de solitude, sentiments d’enfermement, projet de départ sans cesse remis au lendemain, chaque maison, chaque espace devient par son regard un cocon dont chacun semble à la fois le gardien et le prisonnier. L’optimisme n’est que façade. Mais la joie est-elle si loin de nous ? Non, tout près. Dans un arrière-plan riche de promesses, dans la douceur d’un regard, dans un objet qui chante. La tristesse n’est que vernis. Il nous faut gratter inlassablement. Et derrière, un miroir reflète certes nos désenchantements, mais aussi notre profonde humanité.
Après avoir travaillé dix ans dans le cinéma en tant qu’assistante opératrice, puis opératrice, Claudia Imbert développe aujourd’hui une démarche artistique qui se situe entre photographie et film, entre image fixe et image en mouvement. Claudia Imbert vit et travaille en France.
Claudia Imbert, La famille incertaine
Jusqu’au 1er décembre 2011
Galerie Marie Cini
16, rue Saint-Claude
75003 Paris