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Circulation(s) 2013 : The diary Juliette Deschodt

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La troisième édition du festival Circulation(s) s’est ouverte ce week-end, sous la neige. Comme le souligne Marion Hislen, présidente de l’association Fetart, cette année les installations photographiques sont à l’honneur. Fraîchement sorti des Gobelins, Thomas Martin dispose ses images à la manière d’une scène de crime. Susanna Pozzoli nous dévoile une armoire à souvenirs.

Direction le Trianon où nous sommes accueillis par les animaux de Klaus Pichler. « C’est facile » me glisse un photographe. Peut-être, mais il est difficile d’en détacher les yeux. Sélectionnée par François Cheval, Morgane Denzler nous présente pour la première fois son travail ; des images réalisée dans les rues de Beyrouth, collées sur de grands cubes.

Un peu plus loin, le travail de Carlos Ayesta et de Guillaume Bression sur la zone irradiée de Fukushima s’expose. Je m’interroge alors sur le dispositif installé, sorte de grande tenture dotée de fentes. Carlos Ayesta m’explique alors qu’elle n’est pas sans rappeler le caractère transgressif de leur reportage. « Nous avons réalisé cette série en un mois et demi. Mais nous avons du revenir plusieurs fois sur les lieux, car la police ne voulaient pas que l’on soit là. ».

Parmi les thèmes abordés, l’on remarque que de nombreux projets tournent autour de la mort, du deuil et de la mémoire. De manières différentes, Nolwenn Brod et Marie Gruel ont entrepris un travail après la disparition de leur père. Chez Virginie Rebetez, la mort s’expose froidement à travers des vêtements photographiés. On peut y lire un rappel de certaines œuvres de Boltanski. Valentina Vannicola se réapproprie L’Enfer de Dante. Sarah Carp est partie sur les traces de ces racines irlandaises.

Tel un journal intime, Maria Pleshkova nous donne à voir la série qu’elle a réalisée, lorsque son ami était parti en guerre en Lybie. Les images dérangeantes de Moritz Krauth, nous mettent face à une réalité, la maladie. Plus plasticienne que photographe, Federica de Ruvo a trouvé dans la photographie un moyen d’expression nouveau après une rupture amoureuse. Elle se met alors en scène dans des autoportraits. « Comme c’était un sujet très intime, c’était plus simple de me prendre comme modèle. » me dit-elle.

D’autres ont préféré se rendre dans l’espace. C’est le cas pour Cristina de Middel – invitée spéciale du festival – qui présente sa série The Afronauts et Thomas Herbrich qui revient avec humour le « mythe » du premier homme sur la Lune.

Juliette Deschodt

FESTIVAL
Festival Circulation(s)
Du 22 février au 31 mars 2013
Parc de Bagatelle
Paris, France

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