« War » et « Waiting » commencent par la même lettre. Je ne suis pas la mère d’un soldat, je ne suis ni la femme d’un soldat. Mais je sais ce qu’on ressent quand l’être aimé part à la guerre. La guerre est devenue une affaire très personnelle pour moi. Elle est devenue une part de ma vie, de mes pensées et de mon âme. Pendant un certain temps elle me dominait.
Maria Pleshkova.
L’homme qu’elle aime est journaliste et s’est rendu en Libye pour couvrir la guerre. Maria est restée dans sa ville natale, lisant des articles et suivant quotidiennement les informations sur la Libye. Plongée profondément dans ces événements, elle semblait être là-bas. Désespérée et inquiète, elle commence alors à élaborer ce projet. Il est à la fois son journal et sa thérapie. Chaque jour, un auto-portrait témoigne de son quotidien, en parallèle, un texte raconte ce qui s’est passé le même jour en Libye. Le texte est volontairement très formel, comme les titres des journaux, présente une chronologie de la guerre civile libyenne. En revanche, les photographies sont toutes très intimes et racontent l’histoire de son espace intérieur.
Maria Pleshkova est photographe documentaire. Né en 1986 à Moscou, elle a étudié le photojournalisme à l’Université de Moscou et à l’Ecole des arts visuels de Moscou. Ses oeuvres vidéos et stop motion ont été présentées lors du Festival Européen de Séville en Espagne en 2011. Maria Pleshkova a été désignée lauréate du concours Jeunes photographes en Russie 2012. De plus, elle a été finaliste pour les International photographie Awards, avec mention honorable pour le prix Inge Morath. Ses oeuvres ont été exposées en Russie et en France. Depuis 2011, elle travaille avec les agences ITAR-TASS, Demotix et Corbis en tant que photographe freelance.
EXPOSITION
Days of war: a pillow book
Festival Circulation(s)
Du 22 février au 31 mars 2013
Parc de Bagatelle
Paris, France