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Christopher Thomas, égaré dans un Los Angeles silencieux

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Avec ces photographies en noir et blanc pleines de sensibilité, exposées chez Hamiltons à Londres, le photographe allemand Christopher Thomas applique à Los Angeles un style de portrait urbain qu’il a mis en place puis perfectionné avec Elégies Münichoises (2001-2005), New York dort (2009), Solitude de Venise (2010) et Paris: Ville Lumière (2014). Comme dans ses séries précédentes, il montre au spectateur une ville silencieuse, où manquent la présence humaine et les voitures, ce qui est particulièrement frappant dans un portrait de Los Angeles. La série propose des vues classiques et des motifs associés à la ville, tels que le panneau Hollywood, Randy’s Donuts, le Château de la Belle au Bois Dormant à Disneyland et la plage de Santa Monica, ainsi que des images plus inattendues de pompes pétrolières, de jetées solitaires qui avancent dans l’océan Pacifique et du quartier hispanique de Los Angeles.

Thomas s’est rendu à L.A. plusieurs fois par an depuis plus de trente ans, conscient du fait que dans l’histoire de la photographie, personne n’a jamais realisé une documentation conceptuelle complète sur la métropole californienne. En 2014, Thomas revient une fois de plus à Los Angeles, avec l’idée de photographier les grandes réalisations architecturales et les célèbres icônes « Googie » (architecture commerciale vernaculaire), ainsi que des bâtiments et des zones moins connus. Il a ainsi repéré les endroits dans lesquels il devrait se poster, quels détails devraient figurer dans ses images et les conditions de lumière. Il a alors décidé de photographier ces scènes surtout en début de matinée, juste avant le crépuscule ou la nuit au clair de lune.

Pour son plus récent séjour de janvier à mars 2017, Thomas a vécu dans une caravane, ce qui lui a permis de se déplacer facilement dans la ville. Quand on visite L.A., on pourrait rater la diversité architecturale et la créativité en raison de l’immensité de la métropole et des embouteillages constants dans les rues. Ce portrait de la ville ne cherche pas à être une étude architecturale complet – de nomrbeux lieux ont été ignorés, les maisons de Rudolph Schindler par exemple : il s’agit plutôt de la vision personnelle de Thomas de l’histoire culturelle et architecturale de cette insondable ville.

 

Christopher Thomas, Lost in L.A.
Hamilton Gallery
20 septembre – 14 octobre 2017
13 Carlos Pl, Mayfair
Londres W1K 2EU
Royaume-Uni

http://www.hamiltonsgallery.com/

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