A peine rentré des Highlands islandaises (région centrale de l’île, au pied des glaciers), j’aime me souvenir de cette pluie ininterrompue et des ces nuages pesant qui ont rendu la lumière rare et précieuse et ont permis justement de conserver cet atmosphère légendaire du pays. Les paysages ou les textures des laves, les vallées ou les lacs piègent et retiennent la lumière, très subtile et seulement pour quelques poignées de secondes. Tout est mouvant, extrêmement vivant et défiant l’œil du photographe. La patience est domptée. La légende fait place.