Je n’ai rencontré qu’une seule fois Jean-Philippe Jourdrin à la fin des années 80, il présentait ses photos prises dans toute la France… Je me souviens surtout du choc esthétique que j’ai ressenti, de la sobriété pure de la démarche ! Le noir et blanc carré se prête particulièrement à son approche, le photographe semble s’effacer devant ses sujets, il ne cherche pas l’anecdote, ni à faire rire, ni à user d’effets. Même si certains n’y verront pas une démarche artistique, on ne peut que louer son empathie et son intérêt pour les gens.
S’effacer tout en apportant sa discrète touche personnelle, voilà peut-être le secret de la photographie de portrait de Jean-Philippe Jourdrin…
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