L’exposition, vecteur de consommation de l’art. Les amateurs vont mémoriser ou rejeter les œuvres exposées.
L’œuvre et son public vont se mettre en résonnance, une relation engendrée par la passion et la sensibilité. Le capteur de l’appareil photo va reproduire les marques de cette relation.
Le photographe va s’appliquer ensuite à détruire le réel, les couleurs et l’espace et le recomposer pour explorer l’œuvre exposée et son visiteur telle la radiographie pour les corps. Représenter ce moment où l’œuvre interagit avec son spectateur qui dans l’intimité de son regard ou de son souvenir en porte l’émotion.
Comme Thomas Ruff, dans ses premiers travaux sur la reproduction détournée de différents éléments d’architecture, la couleur verte a été privilégiée. L’œil humain y est particulièrement sensible et peut plus facilement en distinguer les nuances que celles des autres couleurs.