Carte blanche à Stéphane Thidet par le Collège des Bernardins en association avec Rubis Mécénat cultural fund
Un étrange ballet se joue dans l’ancienne sacristie plongée dans l’obscurité. Stéphane Thidet imagine une « machine à dessiner » solitaire, dont le reflet sur l’eau dessine des ombres chinoises tout autour. Cette surface mouvante devient le jeu d’une chorégraphie étrange dont les arbres sont les uniques protagonistes.Une anomalie et des déplacements qu’il opère comme souvent dans un rapport d’inversion. Contemplation, performance, réminiscences, ce nouveau projet convoque de multiples interprétations et recontextualisations tout comme il nous avait troublé avec « From Walden to Space »(CNAP) capsule sonore née de l’hybridation de l’oeuvre de Thoreau et du programme Mercury Seven, dont la mission était d’envoyer des hommes sur orbite dans l’espace ou avec « le Refuge » (Palais de Tokyo) autre cabane où il pleuvait de l’intérieur.
Le naturel et l’artificiel, le familier et l’hostile,l’intérieur et d’extérieur sont les champs d’investigation antagonistes qu’il explore en écho à sa réflexion sur l’imaginaire du temps et ses mécanismes de perception.
Infos pratiques :
Solitaire, Stéphane Thidet
jusqu’au 10 juillet 2016
Commissariat : Gaël Charbau
« Questions d’artistes », transdisciplinaire et éclectique, la programmation culturelle du Collège des Bernardins.