Biocities. Les villes et les larges centrales industrielles sont faites de fines toiles, qui révèlent parfois leur essence : texture d’une vie entourée traversée par les géométries concrètes. Ma photographie s’appuie sur le concept d’une toile qui s’élargie et offre une nouvelle peau au monde réel. Les géométries architecturales et les points de connexion entre les espaces intérieurs et extérieurs, le paysage urbain et la vie cachée des gens, sont en fait l’ADN d’une ville moderne verticale, comme une quête pour une impossible intégration avec l’environnement. Dans mes images, les bâtiments se transforment en une structure cellulaire qui recrée la vie et le monde organique. Tout en traitant de l’urbain, mes photographies affichent une sorte de nature biologique.
Carlo D’Orta (Florence, 1955) vit et travaille à Rome (Italie).