Cette exposition organisée par Prospekt Photographers à l’occasion du Kolga Tbilisi Photo Festival présente des œuvres réalisées par Igor Posner, Devin Oktar Yalkin, Samuele Pellecchia et Francesco Merlini.
Ces quatre univers intérieurs s’harmonisent pour former une réflexion collective sur l’utilisation de la photographie comme vecteur de transformation de la réalité. Il en résulte un récit de vie purement personnel qui porte en même temps la voix d’une mémoire collective.
L’objectif peut agir comme une loupe et devenir un filtre cognitif révélateur d’identités personnelles. Cette méthode de découverte intime attribue de nouveaux concepts à des sujets humains ou inanimés, en les plaçant au sein d’un nouvel espace mental et physique qui semble à la fois terriblement proche du lecteur et incroyablement distant.
Pris sur quatre continents, ces clichés suggèrent que les fossés physiques et affectifs peuvent se retrouver estompés par le regard de ceux qui cherchent à se reconnaître dans les yeux des inconnus croisés sur leur chemin.
La frontière entre la narration documentaire et la représentation personnelle devenant de plus en plus ténue et subtile, on peut se demander à quoi correspond de nos jours le travail d’un photographe diariste.
Obsessions, souvenirs et peurs se mélangent dans un gigantesque flot de conscience, qui projette l’observateur dans une sombre galaxie d’images parsemées de fragments lumineux d’émotions violentes et d’honnêteté désarmante.
Buried reflections in the silo
À partir du 7 mai (date de clôture non communiquée)
Musée d’histoire Grishashvili de Tbilisi
Karvasla/ 8Str Sioni
Tbilissi
Géorgie
