Une bonne galerie doit avoir une compréhension de l’art qui lui permette de fusionner le sacré et le profane. Comme dans un mariage, qui réunit ensemble deux forces complémentaires. C’est ainsi que Debra Klomp Ching et Darren Ching – partenaires dans la vie et en affaires à la galerie Klompching dans Dumbo, à Brooklyn – ont fait de leur amour de l’art une célébration de la vie et de leur amour.
Il y a une énergie dans l’air, qui pourrait être due aux vents qui fouettent l’East River qui passe juste deux blocs plus loin, mais quand vous êtes dans Dumbo, vous avez l’impression d’avoir été transporté dans un autre monde. Peut-être est-ce aussi les perspectives splendides, ou les vieux entrepôts qui donnent maintenant asile à l’art, la culture et l’innovation, ainsi qu’à des appartements luxueux avec des vues imprenables sur la ville. Quelle que soit la raison, cela fonctionne.
Créée en 2007, la galerie Klompching est déjà la plus vieille galerie commerciale du quartier. Ce fait témoigne de la vision à long terme de « la place du galeriste » de ses propriétaires, qui leur a permis de développer un des lieux d’exposition les plus en vue pour la photographie de la Côte Est.
Leur philosophie est assez simple : s’épanouir doucement et sur le long terme. Le fait qu’ils soutiennent un nombre toujours plus important d’artistes, malgré le climat économique délétère, laisse penser qu’ils ont trouvé la bonne formule – travailler en collaboration avec des artistes émergents dotés de talent et de potentiel, qui profitent tous des progrès de chacun. Ce modèle peut sembler simple à mettre en place, mais il requiert une bonne stratégie, de la confiance, et beaucoup de patience.
Lire l’intégralité de l’article de Miss Rosen dans la version anglaise du Journal.
