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Brian Paul Clamp par Stéphanie de Rougé

Brian Paul Clamp – Clampart gallery

De sa première rencontre avec la photographie à l’ouverture de sa galerie…

Brian explique qu’il a découvert la photographie pour la première fois dans un cours choisi au hasard lors de sa dernière année en école d’art. Le professeur était jeune et très enthousiaste et poussa ses étudiants à aller voir des livres en librairie. Il se rappelle avoir été particulièrement ébloui par la Monographie d’Aperture de Diane Arbus et la Ballade of Sexual Dependency de Nan Goldin. Quelques mois plus tard, il décida de changer de matière principale, et passa de maths à histoire de l’art. Juste après avoir obtenu son diplôme en histoire de l’art et en communication, il quitta le Colorado pour New York avec à peine de quoi payer un mois de loyer en poche. Il accepta le premier travail qu’on lui proposa et finit à la galerie Owen dans l’Upper West side, où il resta dix ans durant lesquels il suivit également une formation en histoire de l’art à l’université de Columbia.
En 2000, il décida d’ouvrir sa propre galerie dans Chelsea. Il représente des artistes multimédia mais comme il le dit lui-même, son domaine d’intérêt et son « premier amour » restent la photographie.

Un bon souvenir…
Sa découverte du photographe Brian Finke qui venait juste d’obtenir son diplôme à l’École des arts visuels. Brian Clamp venait juste d’ouvrir sa galerie et témoigne : « à ce moment, nous avons pris tous les deux le risque de parier l’un sur l’autre ». Finke montra à Clamp une série sur des pom-pom girls dans un lycée, qu’il avait déjà présenté à Photo LA. Le projet connut un formidable succès et ils travaillent toujours ensemble à ce jour. Clamp affirme que c’est la plus grande des rétributions pour un galeriste : « pouvoir voir une carrière se lancer, être à même d’y participer ». Il ajoute qu’avec Finke, la relation est encore plus spéciale puisque le développement de sa carrière a été parallèle à celui de la galerie.

Un mauvais souvenir…
Au cours des années passées, il a vu le marché de l’art changer d’une manière qui rend de plus en plus compliqué aux galeristes le fait de trouver et de présenter de nouveaux talents.

Une photographie qui a une importance spéciale dans sa vie…
The Hug de Nan Goldin (photo de quatrième de couverture de la Ballade of Sexual Dependency). Brian dit que l’émotion et la tendresse qu’il perçoit dans cette photographie résume parfaitement la dimension intimiste de ce projet marquant.

Sur le mur de sa chambre…
Bar de Lori Nix – (Une photographie grand format que l’artiste réalise de diaporamas petits mais très détaillés qu’elle réalise elle-même).
Man with fish in water and guys with guns de Evzen Sobek

Merci Brian!

Stéphanie de Rougé

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