Il y a toutes les bonnes raisons que vous manquiez la magnifique exposition de Brian Griffin au Collège des Bernardins. Le lieu n’est pas connu pour la photographie, et vous pourriez avoir déjà vu Brian Griffin à Arles en 2009. Toutes ses photographies que nous adorons depuis 30 ans sont le résultat de commande pour des entreprises ou des pochettes de disques rock. S’aventurer sur le terrain du récit de son enfance paraît donc à haut risque. C’est simplement magistral. Intégrant son esthétique si particulière du portrait, ses lumières, son obsession de la noblesse ouvrière, son humour, mais aussi le vernaculaire, le plasticien, et des textes. La mise en espace dans ce joyaux retrouvé qu’est le collège des Bernardins est étonnante. Il réalise une des meilleures expositions contemporaine de la saison. A voir absolument en chemin pour l’autre leçon qu’est l’exposition de Raymond Depardon à la BNF. Les deux font du bien.
François Hebel
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