Marteen Van den Bossche (né en 1984 à Gand) a été formé en tant que scénographe. Il étudie ensuite la photographie à Narafi et à l’Ecole le Septantecinq de Bruxelles. Actuellement, il poursuit ses études à Sint-Lukas.
Son travail photographique est une quête permanente des identités collectives et individuelles, dans laquelle le photographe se fictionnalise, double et réinvente. Cette recherche se situe dans des environnements éloignés de la condition urbaine contemporaine de densité et accessibilité. Le vide symbolique des sites isolés et des bâtiments abandonnés est le contexte parfait pour des séries de photos qui oscillent entre fictions réelles et réalités fictives. Son passé dans et sa fascination pour le théâtre, sont prolongés dans des mondes photographiques où les rêves, les souvenirs et les émotions sont canalisées et l’identité et la réalité semblent être des notions fourre-tout. Des thèmes récurrents dans son œuvre comprennent entre autre la mort et l’attente, et la tension entre le rapprochement et l’aliénation, la réalité et la simulation, la dissimulation et la révélation.
Dans The strength of weak ties (La force des liens faibles, 2012), Van den Bossche construit un lien étroit entre lui-même et un être non-vivant. Cette série de photos explore les limites de la capacité d’empathie, de l’externalisation d’une identité et de la relation triangulaire avec le spectateur.
The strength of weak ties
Du 13 septembre au 21 octobre 2012
Galerie Ecker
Achterom 4
4811 LT Breda
Pays-Bas