Nous avons réussi ! Nous sommes arrivés au Camp de Base de l’Everest à 5300 mètres ! Plus on montait, plus c’était cher. Malheureusement et de façon assez incompréhensible à ces hauteurs, on paie plus pour avoir moins. Mais après avoir passé notre première nuit dans une tente sur le glacier, à des températures en dessous de zéro (dans et en dehors de la tente), nous avons compris que même un abri trop cher avait ses avantages. Au moins ici, les bouteilles d’eau ne gèlent pas pendant la nuit, comme c’est arrivé à Rob.
LÉGENDES
(Photo 1) Mathias et Rob avec Ganza, au sommet du Dughla Pass, après une autre marche d’acclimatation. Ganza s’est chargé du matériel photographique de Mathias pendant toute la montée vers le Camp de Base. Il a fini par devenir un assistant parfait, sachant exactement où se trouvaient tous les éléments et à quel moment ils étaient requis.
(Photo 2) Ama Dablam, Kangtga et Thumsenku, au crépuscule, vus depuis Dughla.
(Photo 3) Une autre montée difficile avant Gorak Shep, au-delà du marqueur des 5000 mètres, le dernier jour de notre trekking. Tenter de suivre le rythme de ces porteurs chargés de 40 kilos de matériel, en comparaison de nos sacs de 8 kilos, nous a permis de prendre une nouvelle mesure de leur force et de leur détermination.
(Photo 4) Camp de Base à 5300 mètres, notre résidence pour les dix prochains jours. L’accueil a été un peu froid… 30 minutes après notre arrivée, notre nouvelle maison a été frappée par une tempête de neige.
(Photo 5) Mathias photographiant des paysages au niveau le plus bas du fameux Khumbu Icefall, sous le regard de Latchu, notre guide de confiance. Le ciel bleu est trompeur. La neige a recommencé à tomber deux heures plus tard.