La logique de ce travail suit plus ou moins un chemin, en laissant de côté tout ce qui est accessoire, en se concentrant uniquement sur les détails d’objets apparemment insignifiants que représentent les savons utilisés. Employant une esthétique délicate, qui tend vers le vide et le silence, Bohnchang Koo photographie chaque savon comme une célébration de sa singularité et de son essence humble et décalée. Nos mains, nos corps: des traces sont laissées ses savons; ce sont celles du temps. En utilisant ce que nous pourrions appeler cette poésie du minimum, Bohnchang Koo obtient de ces savons des paroles: avec simplicité ils chuchotent à nous comme un rappel que le temps passe, que tout tend à se transformer et à disparaître.
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