L’Agence Florence Moll et sa galerie investissent du 30 mai au 11 juin l’AFTERSQUAT au 59 Rivoli à Paris pour l’exposition Big Bang. Photographes et auteurs 3D repoussent les limites de la création grâce aux technologies numériques et créent des images inédites, rencontres hybrides détonantes où chacun, grâce à son medium, révèle un imaginaire propre. La délicatesse d’une texture, la transparence ou la fulgurance du moment capté, le charme fugace d’un regard ou la sensualité d’un geste pour la photographie, de nouveaux horizons délirants sortis tout droit de cerveaux sans limites pour la 3D se regardent et s’interrogent.
Are we hard yet ? A l’instar des « Celebrity Death Match », le duo de photographe Nick & Chloé affronte les Zeitguised et convoquent des Pin Up dans un combat loyal. Les deux duos N&C et Zeitguised, conscients de leur supériorité respective sur l’autre camp, ont embrassé l’idée d’un mode de collaboration qui assurerait leur destruction mutuelle. Un objectif : déstructurer la hiérarchie qui procède à la construction des images. Ce projet tend à créer de nouveaux sens à l’image « remixée » sans effacer le sens originel. Il s’agit de jouer… L’autre objet est de tourner le langage de l’imagerie érotique et son message de séduction jusqu’à l’absurde sans pour autant s’éloigner de la célébration des sens.
Déliquescences Fabrice Fouillet, photographe, dévoile ses structures biologiques végétales et leur décomposition qui, virtuellement modifiées, réagissent différemment à la chaleur et aux outrages du temps. La matière organique adopte alors un autre mode de vieillissement et donc de décomposition. Le flétrissement et la fanaison naturelle s’effacent en laissant place à une liquéfaction artificielle. Avec la collaboration de Emmanuelle graphiste 3D @ La souris sur le Gâteau.
Geoffrey H. Short dans « Towards another (Big Bang) Theory », recrée uniquement en photographie pure le paysage de l’explosion et traite de la question du sublime, de la terreur et de l’allusion qu’il interroge en montrant tout d’abord l’indéniable beauté visuelle des explosions. Short encourage non seulement la contemplation mais aussi à exprimer les émotions que l’on ressent face à de telles images et à penser aux différentes allusions qui leurs sont associées – principalement la violence de la mort. Il questionne les concepts souvent débattus dans le domaine de la photographie : l’illusion et l’allusion.
L’AFTERSQUAT est à l’origine une association d’artistes, KGB puis Chez Robert, électron libre, qui investit en 1999 un immeuble abandonné en plein coeur de Paris et le réhabilitent pour le transformer en lieu de création et d’échange culturel. Condamné à l’expulsion en 2000, la presse s’empare du phénomène “squart” (contraction de squat et art) et contraint par cette médiatiation les pouvoirs publics à se pencher sur le ‘dossier’. Un comptage du Ministère de la Culture indique qu’avec 40 000 visiteurs en un an, le squat Chez Robert électron libre est devenu le 3éme Centre d’Art Contemporain le plus visité à Paris. La Mairie de Paris amende alors le nouveau projet proposé par les artistes, rachète et réhabilite le lieu pour en faire un site de création contemporaine et des ateliers d’artistes ouverts au public.
L’association d’artistes 59 Rivoli est « une alternative culturelle au cœur de Paris ». Espace pluridisciplinaire et lieu cosmopolite elle propose des expositions, vernissages, concerts et performances ouverts au public 6 jours sur 7.
EXPOSITION
AFTERSQUAT
Du 30 mai au 11 juin 2012
59, rue de Rivoli
75001 Paris France
Vernissage le 30 mai de 19 à 22 heures
