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Beyrouth – Interview de Vianney Le Caer

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On ne voit pas de femmes dans votre série, pouvez-vous l’expliquer ? En avez-vous parlé avec les « bronzeurs » ?

J’ai passé au total huit demi-journées sur la plage et il ne m’a en effet pas été donné l’opportunité d’y rencontrer de femmes. Encore une fois, il n’est pas rare dans les sociétés musulmanes que des endroits soient traditionnellement fréquentés seulement par des femmes ou uniquement par des hommes ; il s’agit donc d’une question sur laquelle je ne me suis pas véritablement arrêté. Ce dont je suis sûr en tous cas : les femmes n’étaient en aucun cas interdite de visite. En effet, ma collègue journaliste s’est rendu plusieurs fois avec moi sur place, notamment pour faciliter la traduction, et a systématiquement été accueillie avec bienveillance. Je sais qu’Abu Kodor est un homme marié. Il se promène systématiquement avec toutes les photos de son mariage et de ses enfants. C’est d’ailleurs une des premières choses qu’il m’a montrées lorsque je l’ai rencontré. Une fois, j’ai pu voir sa femme. J’étais arrivé plus tôt que d’habitude un matin. Elle portait un voile et une tenue noire. Abu Kodor a fait preuve d’une pudeur que je ne lui avais jamais vue auparavant lorsqu’il me l’a présentée.

 

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Vianney Le Caer dans le catalogue de l’exposition C’est Beyrouth disponible à l’Institut des Cultures d’Islam

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