Le retour en force du coquelicot, c’est déjà rassurant car évocateur
de nature moins polluée, moins « round’uppée », de renaissance des
sols et donc de la vie avec un grand V.
Mais pour aimer les coquelicots, faut t’être idiot, faut t’être idiot…comme
le chantait l’ami Mouloudji, et je suis assurément le plus idiot des
coquelicophiles, des coquelicistes, des coquelicaddicts.
Pavophile averti, je me suis livré à toutes sortes d’expériences avec
mes chouchous, bravant sans hésiter pluie, vent et brouillard.
Si certains le mangent ou le fument, je préfère, pour ma part, déguster
avec les yeux cet irrésistible aimant et utiliser mon appareil photo
pour offrir l’éternité à cette fleur éphémère, d’où mon surnom de
Monsieur Coquelicot.
Passionné de photo depuis mon plus jeune âge, autrement dit la préhistoire,
j’ai bien souvent croisé notre papaver au hasard d’une recherche toute
autre, du Jura au Massif Central, de la Provence à l’Algérie et, partout où
ces jolies touches rouges ont capté mon regard.
Par ailleurs passionné d’Islande, j’y ai passé plusieurs fois plusieurs mois,
j’ai aussi tout un panel de photographies qui parlent de ce pays majestueux
D’autres photos de fleurs accompagneront les coquelicots.
Les photos présentées ici sont montées sur toile coton tendues sur un
robuste cadre en bois avec crochet intégré. – Jacques Doukhan
Jacques Doukhan : Comme un p’tit coqu’licot
Du 4 septembre au 31 octobre 2020
La Maison du Pont
63250 Le Pont de Celles