Du lever au coucher du soleil, sur la célèbre promenade et dans les ruelles de la station balnéaire, au bord de la mer d’Irlande, la russo -américano-berlinoise Benita Suchodrev laisse la vie défilée devant son appareil photo. S’appuyant sur son intuition, la photographe documente pendant quelques jours d’été ses rencontres avec des inconnus. Ses manières sont audacieuses et rapides, capturant toujours le « moment décisif ». Comme dans tous ses documentaires et portraits, les photographies en noir et blanc très contrastées de « 48 Hours Blackpool » sont intenses et dépourvues de sensationnalisme. Elles ne révèlent que les rares vestiges de l’ancienne splendeur de la station balnéaire, qui avait attiré les Britanniques fortunés au début du XIXe siècle jusqu’à ce qu’elle devienne un pôle d’attraction pour le tourisme de masse. Et pourtant, il y a une touche de nostalgie dans les photos, le désir de profiter de beaux souvenirs, même si ce n’est que pour quelques heures. « 48 Hours Blackpool » est une étude socioculturelle riche en authenticité et en poésie; un voyage de découverte à la fois contemporain et intemporel à travers les salles de bingo, les stands de hot-dogs et les théâtres burlesques, où des personnages loufoques, des mères de famille, des enfants, et des mouettes vont jouer.
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