Cette œuvre raconte l’histoire fictive d’un étranger qui arrive sur une terre pour partir à la recherche de lui-même et de son amour. Il apporte avec lui la connaissance qui d’un certain côté éclaire mais de l’autre est un fardeau — un handicap. Ce travail met subtilement en jeu des thèmes tournant autour de la xénophobie, avec en contraste l’imagerie de la Grèce (le terme grec xenos veut dire étranger) et celle de sites de l’Afrique australe traversés par les Dorslandtrekkers.
La bande son est une adaptation de la chanson d’amour traditionnelle swahili, Malaïka, chantée par Harry Belafonte et Miriam Makeba et longtemps présentée comme un hymne non officiel panafricain.
Brent Meistre (Afrique du Sud)
The Stranger Who Licked Salt Back Into Our Eyes, 2009