Vendredi matin se sont tenues à l’Eglise protestante au 56, avenue de la Grande-Armée, dans le 8e à Paris, les obsèques d’Henri Bureau. Son complice de toujours, Alain Noguès, a réalisé ces photos et un autre de ses complice, Jimmy Colton, nous a envoyé ce témoignage.
Quiconque s’est intéressé au photojournalisme ou l’a pratiqué des années 60 aux années 90 est familier du nom de Henri Bureau. Son image de raffineries de pétrole dévorées par les flammes à Abadan, en Iran, prise de derrière le dos d’un soldat irakien pendant la guerre Iran/Irak en 1980, qui apparaît sur la page d’accueil de son site, www.henribureau.com, sera inscrite à jamais dans ma mémoire photographique.
Ses accomplissements sont bien trop nombreux pour essayer d’en dresser la liste ici. Et sa personnalité hors du commun ne peut non plus être retraduite dans ces pages. Son décès cette semaine m’a laissé empli de tristesse, mais les souvenirs de nos moments passés ensemble m’accompagneront toujours. Laissez-moi partager avec vous l’une de ces histoires que nous avons connues ensemble.
Date et lieu : Varsovie, Pologne, juin 1979 : Karol Józef Wojtyła retourne en Pologne pour la première fois depuis qu’il a été élu le pape Jean-Paul II. Des milliers de gens le saluent, une tournée étant prévue dans le pays. C’est un cauchemar logistique pour les journalistes couvrant le voyage. Sa visite incluera les villes de Varsovie, Częstochowa, Cracovie et d’autres. Et rappelez-vous, à l’époque… Pas de portables, pas d’e-mails, pas d’images numériques. Les télex et les lignes téléphoniques définissent les moyens de l’époque et les films sont envoyés par avion.
Lire la suite de l’hommage dans la version anglaise de L’Œil de la Photographie.