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Art Rotterdam : Les Galeries 3 : Ramakers, No Man’s Land, Ron Mandos, Roof-A, Spazio Nuovo, Zahorian Van Espen

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Galerie Ramakers Den Haag – Julie Cockburn & Ossip

La Galerie Ramakers annonce qu’elle exposera une toute nouvelle série de Julie Cockburn lors de la prochaine édition d’Art Rotterdam. Elle y exposera également une fascinante série d’assemblages avec des photographies de l’artiste néerlandais Ossip.

Julie Cockburn 1966 (images 1)

« Travailler avec des photographies anciennes, c’est comme engager un dialogue. Je ne travaille pas sur une toile vierge. J’entre plutôt dans une conversation préexistante qui a eu lieu entre le photographe et la personne assise, et où j’expérimente un langage visuel personnel. »

Julie Cockburn (née au Royaume-Uni) est réputée pour réimaginer et reconfigurer des objets trouvés et des photographies anciennes en œuvres d’art contemporaines uniques et méticuleusement construites. Formée à la sculpture au Central Saint Martins de Londres, Cockburn aborde chaque œuvre comme s’il s’agissait d’une forme tridimensionnelle. Son processus photographique consiste à explorer et à réagir à des nuances telles que la couleur, la pose, la composition ou la texture d’images archétypales trouvées et à les transformer par la broderie, le collage et des techniques picturales. Rendant l’original presque méconnaissable, elle ouvre l’œuvre à de nouvelles possibilités de narration et d’interprétation. Elle a beaucoup exposé au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis et ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques, dont le Yale Center for British Art (États-Unis) et la Wellcome Collection (Londres, Royaume-Uni).

Ossip (1952) (images 2)

Un autre artiste présenté à Rotterdam est l’autodidacte Ossip (1952)

Quiconque entre dans l’atelier de l’artiste Ossip (né à La Haye) s’imagine dans le monde d’un explorateur, où l’on trouve des objets exotiques, ethnographiques et des collections étranges. Cela rappelle également une étude de Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse. Des centaines d’images, des plus grandes aux plus petites, sont posées sur des tables, accrochées aux murs et remplissent le couloir et les pièces environnantes. Les œuvres sont toutes composées de portraits photographiques datant de l’époque de nos grands-parents et arrière-grands-parents. Ossip les prend dans de vieux magazines et livres oubliés, entre autres. Les personnes figurant sur ces photographies ne sont plus identifiables, elles sont oubliées, intemporelles et indéfinies.

Souvent, un portrait ou une image tirée d’un tableau est le point de départ de son travail tridimensionnel. Il les agrandit et les isole. Il manipule ensuite les images de manière ingénieuse. Des fils dépassent, ils gagnent en profondeur avec différents niveaux ou il les combine avec des objets quotidiens, tels qu’un flacon de parfum, une tasse à thé ou une lampe. De nombreuses œuvres comportent un élément en mouvement. Les titres qu’il donne aux œuvres soulèvent des questions. Les couleurs sont sobres : beige, beaucoup de noir, parfois du jaune. Sur sa table de travail s’entrecroisent un marteau, une lampe, une perceuse, des pinceaux et des piles de livres.

Ossip vit et travaille à La Haye et en France.

Galerie Ramakers
2513 CL Den Haag
www.galerieramakers.nl
+31(0)70 363 43 08

 

No Man’s Art Gallery Amsterdam – Jamal Nxedlana 1985 (Images 3)

Jamal Nxedlana est un artiste et un travailleur culturel. Sa pratique explore la manière dont la figure noire est matériellement et symboliquement incarnée et embrassée, ainsi que les thèmes liés aux sous-cultures, au consumérisme et aux expressions identitaires racialisées et sexuées dans des contextes postcoloniaux.

Il s’intéresse plus particulièrement à la mode en tant que domaine d’enquête intellectuelle et culturelle, explorée à travers les identités culturelles individuelles et collectives dans la métropole de Johannesburg, à la croisée des pratiques géopolitiques, des technologies et de la logistique infrastructurelle. Il a exposé au niveau international dans des galeries, des institutions et des espaces indépendants. Ses expositions récentes comprennent SPECTRUM (2023), sa deuxième exposition solo à la No Man’s Art Gallery à Amsterdam ; Orlando (2022) organisée par Tilda Swinton au Fotomuseum Winterthur, en Suisse ; et The New Black Vanguard (2019) organisée par Antwaun Sargent à la Aperture Gallery à New York. En tant que travailleur culturel, Nxedlana a fondé de nombreuses organisations indépendantes influentes à Johannesburg, où il était basé ces 14 dernières années. L’une des principales est Bubblegum Club, une plateforme numérique et une agence culturelle qui présente de nouvelles œuvres innovantes et crée des opportunités pour les travailleurs culturels émergents. Il est également membre fondateur de CUSS Group, un collectif basé à Johannesburg qui explore la culture hybride de l’Afrique du Sud postcoloniale depuis 2011. CUSS a exposé dans de grandes institutions, notamment au Kunsthall Trondheim Norvège (2023), au Moderna Museet Stockholm (2019), au de Young Museum (2017) et à la Biennale de Berlin (2016).

No Man’s Art Gallery
1055 EC Amsterdam
www.nomansart.com
+31 (0)6 3755 0132

 

Ron Mandos Amsterdam – Kwadwo Amfo, Vincent Zanni, Anton Shebetko & Thom Van Rijckevorsel

Kwadwo Amfo 1990 (images 4)

Kwadwo Amfo, né au Ghana et actuellement basé à Amsterdam, a découvert sa passion pour l’art très tôt. Il a exploré divers supports tels que le textile, le graphisme et la photographie. Inscrit au département des arts visuels pendant ses études secondaires, Amfo a suivi des cours facultatifs de textile, de graphisme, de connaissances générales en art et de littérature anglaise, qui ont ouvert la voie à son parcours artistique.

À l’Académie royale des arts de La Haye, Amfo s’est plongé dans le monde de la photographie. Ce médium est devenu un moyen profond par lequel il a exprimé sa vision artistique. Tout au long de son évolution créative, le commentaire social est resté au cœur de l’œuvre d’Amfo. Il aborde des sujets nuancés tels que les normes de beauté de la société, les politiques d’identité, l’inclusion sociale, la conformité et les complexités du soi et de l’autre, tout cela à travers l’objectif de son appareil photo.

Le récit artistique d’Amfo s’étend à des représentations puissantes des fausses représentations, des stéréotypes et des luttes auxquelles sont confrontées les personnes de couleur. En particulier, le fait qu’il se concentre délibérément sur la représentation de personnages noirs et d’individus d’origine africaine souligne son engagement à remettre en question les représentations inadéquates et troublantes dans les médias contemporains et dans l’histoire. Pour Amfo, la photographie est plus qu’un moyen d’expression ; c’est un outil de recherche de la vérité et un microcosme reflétant la manière dont les constructions sociétales façonnent les systèmes de valeurs universels. Dans les images captivantes capturées par Kwadwo Amfo, l’art de la photographie ne documente pas seulement son parcours personnel, mais sert également de commentaire convaincant sur la toile plus large des questions sociétales.

Vincent Zanni 1995 images 5)

Vincent Zanni est un artiste visuel originaire de Genève, en Suisse. Dans son travail, il plonge profondément dans le pouvoir de transformation de la photographie, en employant une méthodologie méticuleuse et analogique. Son parcours artistique se déploie à travers une fusion de processus laborieux et de techniques traditionnelles et contemporaines, telles que les cyanotypes et la plaque humide, témoignant d’un engagement inébranlable en faveur de la valeur intrinsèque du processus photographique.

Dans ses projets récents, « La Maison » et « Sights of Unary », Zanni met l’accent sur l’importance primordiale des archives et des souvenirs familiaux dans le contexte contemporain. Grâce à une exploration nuancée de l’interaction entre l’imagerie et l’impact sociétal, il s’immerge dans ses propres archives familiales, remettant en question les notions conventionnelles de permanence de la photographie et embrassant sa nature fluide et évolutive.

Le travail de Zanni incite à la contemplation sur le thème de la mémoire, de la perte et de l’héritage familial, en repoussant les limites des pratiques photographiques conventionnelles. Ses incursions expérimentales dans la chambre noire et son exploration approfondie des archives familiales contribuent à un dialogue permanent sur le potentiel de transformation de la photographie dans notre société moderne. En accentuant la matérialité et le caractère éphémère de la photographie Zanni aspire à démêler la relation complexe entre les images, les souvenirs et le tissu en constante évolution de nos vies, invitant les spectateurs à plonger dans le monde captivant de son exploration photographique.

Anton Shebetko 1990 (images 6)

Anton Shebetko, artiste, photographe, conservateur et écrivain ukrainien actuellement installé à Amsterdam, utilise le puissant médium de la photographie pour aborder un large éventail de sujets. Titulaire d’une licence en arts de la Gerrit Rietveld Academie, Shebetko s’attache à traiter des questions essentielles au sein de la communauté LGBTQ+ en Ukraine. Son exploration artistique s’étend aux thèmes de la mémoire, de la perte d’identité, de la multiplicité de l’histoire et du rôle essentiel que jouent la photographie et les documents d’archives dans l’élucidation de ces récits complexes.

La maîtrise du médium photographique par Shebetko va au-delà des expositions ; il a partagé ses idées lors de conférences et d’exposés dans des institutions réputées telles que l’université de Maastricht, la Gerrit Rietveld Academie et la Between Bridges Gallery. Son utilisation percutante de la photographie permet non seulement de capturer l’essence des expériences LGBTQ+, mais aussi de l’élever au rang de leader d’opinion dans le domaine de l’art et de la photographie. Reconnu pour ses contributions exceptionnelles, Shebetko a reçu des récompenses, notamment le RM Residency Award et le Where Love Is Illegal Fellowship, ce qui consolide sa position d’artiste visionnaire qui façonne le récit à travers l’objectif de son appareil photo.

L’engagement de Shebetko à dévoiler l’histoire queer oubliée de l’Ukraine est notamment mis en avant dans son récent livre, « A Very Brief and Subjective Queer History of Ukraine » (Une très brève et subjective histoire queer de l’Ukraine). Son parcours photographique a laissé une trace indélébile dans des lieux prestigieux du monde entier, notamment au FOAM Museum et au Stedelijk Museum d’Amsterdam (Pays-Bas), au Frei_raum Q21 Exhibition Space de Vienne (Autriche), au Photo Elysée de Lausanne (Suisse), au CENTQUATRE-PARIS de Paris (France), au BWA Studio de Wroclaw (Pologne), au Württembergischer Kunstverein de Stuttgart (Allemagne) et au Mystetskyi Arsenal de Kiev (Ukraine).

Thom van Rijckevorsel 1977 (image 7)

Thom van Rijckevorsel, artiste néerlandais résidant actuellement à Amsterdam, s’engage dans la création d’images en construction, un processus dynamique en passe de devenir une forme pleinement réalisée. Son approche multidisciplinaire englobe la vidéo, la sculpture, le dessin et les installations, avec une attention particulière pour la relation entre l’image et la réalité matérielle.

Les vidéos de Van Rijckevorsel capturent des actions reconnaissables, telles que pétrir de l’argile, plier du caoutchouc ou étaler de la peinture sur les mains, offrant des démonstrations de manipulation qui sont faciles à saisir tout en laissant une place à l’interprétation. De manière intrigante, il navigue dans l’espace où se croisent le domaine physique et le domaine numérique facilement manipulable.

Après avoir obtenu son BFA à la Gerrit Rietveld Academie en 2019, le travail de Van Rijckevorsel a trouvé sa place dans des expositions importantes au Museum JAN, au Cobra Museum, à Art Rotterdam, à Nieuw Dakota, à Voorlinden et à Ron Mandos, entre autres. Ses contributions s’étendent à diverses collections, dont l’AkzoNobel Art Foundation, Collectie Voorlinden, Gemeente Collectie Amstelveen, NN Group Art Collection, et bien d’autres encore. Le parcours artistique de Thom van Rijckevorsel se présente comme une exploration dynamique de la relation évolutive entre la forme, la matérialité et le domaine numérique, marquant ainsi le paysage de l’art contemporain d’une empreinte distinctive. 

Ron Mandos
1016 HJ Amsterdam
www.ronmandos.nl
+31 20 3207036

 

Roof-A Rotterdam – Marjan Teeuwen 1953   Maison Détruite Brutus/ Verwoest Huis Brutus. (Images 8)

ROOF-A présente l’exposition solo « Destroyed House/ Maison Détruite », qui met en scène les sculptures de bâtiments abandonnés de Marjan Teeuwen. Les photographies de dix installations imposantes et à grande échelle réalisées dans le monde entier montrent des compositions architecturales brutes mais méticuleusement conçues. Teeuwen a travaillé à Rotterdam-Zuid et Amsterdam-Noord, mais aussi dans des zones politiquement sensibles de l’autre côté de la frontière, de la Sibérie à Gaza.

Après des mois de construction, l’installation architecturale semi-permanente « Destroyed House Brutus » sera inaugurée pendant la semaine de l’art Rotterdam à Brutus, Keileweg 10-18, Rotterdam. Marjan Teeuwen a surmonté tous les obstacles pour réaliser sa 11e installation architecturale dans un espace « intact », autrefois maçonné, presque entièrement coupé du monde extérieur et dépourvu de lumière naturelle. Une installation brutaliste qui révèle à la fois notre côté destructeur et constructif, les deux opposés humains qui ne peuvent être surmontés.

« La série Destroyed House. L’œuvre de la vie de Teeuwen est un numéro d’équilibriste diabolique dont la fin est incertaine, car le cycle de la démolition et de la construction ne connaît pas de fin. Pourtant, les photos que Teeuwen en crée échappent au point de basculement. » Citation de Wilma Sütö.

Parallèlement à l’exposition, la 11e installation architecturale de Teeuwen, Verwoest Huis Brutus, est actuellement visible à Brutus.

ROOF-A
3016 BM Rotterdam
The Netherlands
www.roof-a.com
+31 (0)10 – 200 45 80

 

Spazio Nuovo – Rome – Italy – Giuseppe Lo Schiavo 1986 (Images 9)

Ces derniers temps, nous assistons à une hybridation entre la réalité et la virtualité. L’art transforme la réalité, la subvertit et nous l’offre comme un instrument de réinvention critique des temps modernes.

Le développement des nouvelles technologies et de l’écosystème numérique a élargi notre capacité à explorer la réalité en la reproduisant ou en générant des réalités complètement nouvelles.

Il existe aujourd’hui une hybridation entre la réalité et la virtualité, ce qui ne diminue pas la valeur du monde physique mais l’ouvre plutôt à de nouvelles perspectives.

L’art a la capacité de transformer et de subvertir la réalité, la présentant comme un outil de réinvention critique des temps modernes. Pour Giuseppe Lo Schiavo, la réalité n’est pas un concept fixe, mais plutôt un phénomène fluide et fragile qui est vécu subjectivement, influencé par des composantes à la fois culturelles et biologiques.

Les œuvres de cette collection se présentent comme des photographies de l’espace virtuel, explorant les possibilités de créer l’illusion d’une fenêtre (à la fois métaphorique et littérale) sur une nouvelle réalité. Plus précisément, ces œuvres photoréalistes en 3D sont créées à l’aide d’un logiciel de pointe conçu pour simuler la réalité et avec une perspective anamorphique qui renforce leur nature immersive. Dans certains cas, l’artiste utilise des appareils neurologiques pour surveiller ses ondes cérébrales et utilise les données pour orienter certains choix créatifs.

Spazio Nuovo
00186, Roma – Italia
Via d’Ascanio, 20
[email protected]
+39 06 89572855

 

Zahorian & Van Espen Bratislava – Prague – Lucia Stranaiova 1987 (Images 10)

Les photographies de Lucia Stráňaiová exigent de l’attention. Un regard long et concentré, où une image finale émerge à partir de fragments individuels reconnaissables. Cette image reste toujours, pour ainsi dire, intuitive, sans contours clairs. L’identification demande du temps et de la patience. L’intérêt de Lucia pour la contemplation, c’est-à-dire pour le marquage d’un espace d’observation, nous incite également à ralentir.

En concentrant notre regard, nous finissons par discerner un paysage et ses attributs. Un champ de neige sur une paroi rocheuse, l’ombre d’une falaise de pierre, un judas dans une grotte. Le thème, malgré son obscurcissement délibéré (ou plus exactement son hyper-clarification, l’éclairage excessif de l’image), est important. L’auteur attend la lumière appropriée, se laisse éblouir, et l’objectif de l’appareil photo capture un éclat clair. La photographie, présentée en couleur monochrome, enregistre un lieu ; c’est la mise en présence d’un moment que l’on a dû attendre. C’est une image pour laquelle il a fallu errer, et une preuve d’une situation lumineuse qui ne se reproduira plus jamais. C’est précisément cet intérêt pour ce qui est fugace, tout en enregistrant des parties de paysage apparemment immuables (parois de montagne, forêt, grotte, etc.), qui est une défamiliarisation de notre mode de regard. Il s’agit d’une prolongation de la concentration au point que nous commençons à prendre conscience de notre propre présence devant l’image. L’objet d’observation nous renvoie à l’expérience subjective de notre propre corporalité.

Lorsque l’on considère le paysage, la dimension de l’image a également son importance. Le format de la photographie évoque une fenêtre ouverte, à travers laquelle nous regardons un paysage, et en regardant, nous prenons conscience de son aspect matériel. La vue glisse sur la surface, jusqu’à ce que l’œil trouve enfin un signe d’identification permettant d’extraire une forme ou un phénomène définissable de la structure abstraite.

Des paysages composés avec précision apparaissent dans les images photographiques. Ils nous confrontent au temps, mettant à l’épreuve notre patience pour reconnaître ce que nous voyons, et d’une autre manière encore. Le paysage émerge sur un plan de permanence, de durabilité, par opposition à l’éphémère humain. Sa formation relève d’un temps inconcevable, et sa forme contemporaine est le résultat de diverses transformations. Comme l’a écrit le poète slovaque Ivan Laučík : « Ce qui est important dans les grottes, c’est l’eau qui y a coulé ». Dans les photographies de Lucia, on trouve des tranches de paysage qui sont essentiellement ce qui les a formées. Ce résultat d’une « création » de longue haleine est perturbé par une irruption de la lumière, le médium photographique par excellence. La lumière ne révèle pas, mais au contraire éblouit, et ainsi le thème premier des œuvres devient celui qui identifie : le sujet. Les êtres humains, c’est-à-dire les personnes, sont également le résultat de leurs processus de formation et d’événements. Ils sont façonnés par les pensées et les actions qui les ont traversés.

* Ivan Laučík: Memories of Michal Kern’s Caves. In: Trblet v oku (Glittering Eye). Bratislava: Fragment 2015, p. 96

Text écrit par: Ján Kráľovič, SK

Zahorian & Van Espen
Bratislava Prague
www.zahoriangallery.com
+ 421 907 951 669

 

John Devos
Correspondant L’Œil de la Photographie/The Eye of Photography

john.devos01(a)gmail.com

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