Galerie Bart Amsterdam – Marleen Sleeuwits (Images 1)
« L’année dernière, Marleen Sleeuwits (1980, NL) a été contactée par le Centre Photographique de Rouen (FR) pour une résidence et a été chargée d’explorer le patrimoine culturel local. Le résultat a été présenté avec ses travaux précédents au Centre Photographique. Ce nouveau travail, qu’elle présente à Art Rotterdam avec la Galerie Bart, se concentre sur la géologie dans son sens le plus large. Elle s’est intéressée au type de calcaire typique que l’on trouve le long de la Seine. Pour ce faire, elle a visité des mines abandonnées le long de la Seine et des architectures gothiques construites à partir de cette pierre. Marleen a ensuite traduit ces éléments en un style qui lui est propre. Avec son utilisation audacieuse de la couleur et des structures architecturales abstraites, elle crée une narration visuelle poétique ».
Galerie Bart
1016 TW Amsterdam
www.galeriebart.nl
+31 20 320 62 08
Galerie Binome Paris – Laurence Aëgerter Marie Clerel Corinne Mercadier Lisa Sartorio
Depuis 12 ans, la Galerie Binome a établi son statut sur la marché de l’art à travers ses recherches de nouvelles formes en photographie. S’intéressant aux expérimentations sur la matérialité et les supports de l’image, la sélection des œuvres établit notamment des dialogues avec la sculpture et le dessin, ou avec des matériaux traditionnels comme le textile.
Pour sa quatrième participation à Art Rotterdam, la Galerie Binome réunit les œuvres de quatre femmes artistes, figures établies de la scène française et internationale. Toutes bénéficient d’une actualité d’expositions et de publications importantes, dont le stand se fait l’écho.
Laurence Aëgerter 1972 (images 2)
Le travail de Laurence Aëgerter est particulièrement reconnu aux Pays-Bas, où ses œuvres figurent dans les collections de nombreuses institutions. Actuellement, le Musée van de Geest à Haarlem présente sa dernière tapisserie de plus de 35 mètres de long ! Deux tapisseries issues de ce projet seront exposée sur la foire. Accompagnées de ses compositions photographiques en hommage aux ciel et nuages peints par van Ruisdael.
Marie Clerel 1988 (images 3)
L’exploration du Ciel se poursuit dans les œuvres de Marie Clerel. Avec une grande économie de moyen, sans appareil photographique, elle crée des œuvres au pouvoir évocateur. Ses photogrammes de pleine Lune ou cyanotypes bleu nuit convoquent nos sens et l’observation des éléments. Son travail a été récemment présenté au C/o de Berlin et aux Rencontres internationales d’Arles 2022 dans l’exposition Songs of the Sky.
Corinne Mercadier 1955 (images 4)
Corinne Mercadier a commencé dans les années 80 une œuvre photographique qui l’inscrit depuis en pionnière de l’expérimentation du medium. Croisant le dessin, la peinture sur verre, le travail en volume ou la mise en scène, elle construit des espaces fictionnels où le réel se dilue dans l’imaginaire. L’univers de la nuit et du rêve propre à son travail sera pareillement à l’honneur début 2024 dans l’exposition « O Night O Eye » au nouveau SAMoCA – Saudi Arabian Museum of Contemporary Art – à Riyadh en Arabie Saoudite.
Lisa Sartorio 1970 (images 5)
Les photographies sculptées de Lisa Sartorio sont d’une délicatesse et beauté paradoxales en regard des ombres de l’histoire, guerres et massacres, au cœur de ses œuvres. Par un travail de défiguration et de transformation des images, elle redonne corps, restitue une surface d’expression et d’expérience en rupture avec la circulation dématérialisée et la consommation de masse aseptisée des images documentaires. L’exposition « Épreuves de la matière » à la BNF – French national library – jusqu’en février 2024 aussi la singularité de cette artiste en lumière.
Galerie Binome
75004 Paris
www.galeriebinome.com
+33 (0)1 42 74 27 25
Galerie Caroline O’breen 1016 Sr Amsterdam – Satijn Panyigay & Jaya Pelupessy
Satijn Panyigay 1988 (images 6)
La présentation de Satijn Panyigay comprend les nouvelles œuvres des séries « Higher Ground » et « Deep Space ». Dans « Higher Ground », la transformation occupe une place centrale, l’artiste étant témoin de la construction de nouveaux immeubles d’habitation et de la restauration d’un monument municipal historique, qui abritait autrefois une banque néerlandaise et qui est désormais réaffecté à un usage multifonctionnel. La série capture des espaces dans leur état transitoire et vacant, caractéristique de l’approche artistique de Panyigay. Deep Space I est le premier chapitre d’une série réalisée dans des espaces souterrains. Le sous-sol de l’ancienne poste a été entièrement rénové pour devenir le dépôt du musée néerlandais Van Bommel Van Dam.
Jaya Pelupessy 1989 (images 7)
Avec Jaya Pelupesyy, nous montrerons de nouvelles œuvres de la série « Manufactured Manual » ainsi que sa plus grande pièce à ce jour. Dans ce projet, Pelupessy nous invite à réfléchir à la manière dont les images sont construites et à ce que cela signifie pour notre perception du monde qui nous entoure. Il utilise le principe photosensible de la sérigraphie et a mis au point des émulsions de couleur photosensibles spéciales. L’artiste crée une image directement sur la sérigraphie, en utilisant des expositions multiples dans différentes couches de couleur. De cette manière, l’écran n’est plus un moyen de reproduire des images, mais devient l’œuvre elle-même. Ceci est typique de la méthode de travail de Pelupessy, où le processus créatif est évident dans le produit fini.
Galerie Caroline O’Breen
1016 SR Amsterdam
www.carolineobreen.com
+31 0647104484
Galerie Fons Welters Amsterdam – Juliette Blightman 1980 (Images 8)
La relation entre l’art et la vie est essentielle dans la pratique de Juliette Blightman (qui vit et travaille au Royaume-Uni), qui se fonde sur des observations et des impressions de sa vie quotidienne. Avec différents médias tels que la photographie, le dessin, la peinture, la vidéo, la performance et le texte, Blightman crée un flux continu d’images comme dans un journal intime, capturant des moments de sa vie familiale, de ses amis, de ses fêtes, de ses voyages, de ses expositions et bien plus encore. Blightman implique le spectateur dans sa vie quotidienne tout en réfléchissant sur le soi, avec en toile de fond des événements mondiaux plus larges. Explorant une combinaison de voyeurisme et de mélancolie, son travail repousse la frontière entre les moments privés et l’intimité partagée.
Ses présentations en solo ou en duo incluent : Lafayette Anticipations (FR, 2023) ; Vleeshal (NL, 2021), Kölnischer Kunstverein (DE, 2020), Western Front, Vancouver (CA, 2018), Kunsthalle Bern (CH, 2016), South London Gallery (UK, 2016), Badischer Kunstverein (DE, 2015).
Galerie Fons Welters
1016 LJ Amsterdam
www.fonswelters.nl
(+31) 20 423 30 46
Galerie Maubert Paris – Nicolas Daubanes. 1983 (Images 9)
Nous montrons l’œuvre Tonnerre (2023), un diptyque de photogrammes sur papiers argentiques révélés aux étincelles d’acier.
La limaille de fer est au centre de cette œuvre. Il s’agit de l’un des matériaux de prédilection de Nicolas Daubanes, qui l’utilise notamment pour réaliser des dessins sur papier (la limaille de fer est aimantée sur le papier) ou sur verre (de la limaille incandescente est projetée sur le verre et vient s’incruster dedans).
Dans l’exécution de ces photogrammes, un dessin sur verre est placé sur un papier photosensible. La limaille de fer est utilisée dans l’entièreté du procédé photographique : la source lumineuse, qui permet l’insolation du papier photosensible, provient d’étincelles de limaille de fer incandescente, projetée par l’artiste au-dessus du papier photosensible. Par endroits, on aperçoit des traînées noires sur les photogrammes : ce sont les traces du passage des étincelles de la limaille de fer au-dessus du papier.
L’œuvre représente une forêt du Vercors, lieu d’affrontements entre la Résistance française et l’armée allemande durant la seconde guerre mondiale. Cette forêt apparaît en positif et en négatif comme pour mieux évoquer la temporalité, celle de la photographie mais aussi celle du passage du jour vers la nuit. Sur le verre du cadre, des incrustations de limaille de fer, par endroit oxydées, ajoutent à cette temporalité et évoquent des feuilles tombant des arbres.
La limaille de fer trouve une signification particulière chez l’artiste : c’est un matériau qui renvoi à la libération. Nicolas Daubanes travaille régulièrement sur les lieux d’enfermement, pour dévoiler comment la contrainte de l’expression humaine ne fait qu’alimenter l’ingéniosité et la créativité. Il met en valeur les récits de transgression, notamment ceux qui relatent des révoltes contre des injustices. Le fer morcelé en limaille délicate, qui vient créer des dessins, des sculptures ou des situations éphémères, symbolise à la fois la vulnérabilité de l’activité humaine et le désir de liberté.
Galerie Maubert
75003 Paris France
www.galeriemaubert.com
+33 (0)1 44 78 01 79
John Devos
Correspondant L’Œil de la Photographie/The Eye of Photography
john.devos01(a)gmail.com