Je tourne autour de la ville. Observant ses lumières, écoutant de la musique baroque et du jazz scandinave, je te sens alors près de moi. Je bois, tu me manque, je deviens fou, essayant de redevenir sobre et de prendre des images de la nuit. Pour pouvoir ensuite te montrer ses photo et voir une lueur de plaisir dans tes yeux. Même si tu ne réponds pas, c’est ma façon de te parler à distance. Le moyen de faire face au vide. Je te raconte des histoires sur l’ombre et la lumière, des histoires qui parlent de moi. Chaque image est une lettre qui t’es destinée et, lorsque je presse le bouton, je pense à toi. C’est ma façon à moi de te dire « Je t’aime ». Le moyen de te dire combien j’ai besoin de toi.
Pour Nadezhda Prikhodko.
Arseny Kosterin