C’était caché dans le bel écrin de la Galerie 8 de notre amie Julia. Le collectif de photographes brésiliens, Iandé, nous a présenté, pour sa première présence à Arles, le travail d’Ana Sabiá.
Comment dans une période de confinement stricte et une ambiance brésilienne délétère une créatrice qui s’est exilée dans une île presque déserte située très au Sud du pays, nous amuse. Un studio photographique improvisé de bric et de broc (au moins en apparence), un décor de quatre bouts de ficelle et une femme à tout faire s’emploient à nous amuser.
Il ne faut pas se tromper, comme dans toute comédie, le propos n’est pas totalement innocent, les images parlent, elles se déploient astucieusement, les contrastes imposent dans le trait au milieu d’une naïveté sensuelle.
Thierry Maindrault