Ce n’est pas un hasard si notre pays compte autant de photographes. Lorsque les Iraniens souhaitent s’exprimer sur un sujet, ils utilisent les outils que leur a fournis l’Histoire. La version moderne de la poésie est évidemment la photographie. Autrement dit, le photojournalisme, les images documentaires ou artistiques sont de la poésie visuelle. Cette exposition présente des photographes, des artistes et des réalisateurs qui forgent l’image d’un pays empêtré dans la révolution islamique et la guerre, mais qui connaît aussi de brusques et spectaculaires mutations. Malgré ses traditions séculaires, l’Iran est un pays jeune. Plusieurs siècles d’histoire précèdent la révolution islamique. Mais nous avons remis les compteurs à zéro à partir de 1979, année où elle a débuté. Iran, année 38 célèbre la culture iranienne de la poésie visuelle.
Anahita Ghabaiyan et Newsha Tavakolian
Anahita Ghabaiyan est commissaire d’exposition, fondatrice de la Silk Road Gallery à Téhéran et l’une des ambassadrices de la photographie iranienne en occident. Newsha Tavakolian est une photographe iranienne née en 1981 et représentée par l’agence Magnum.
Iran, Année 38
Festival des Rencontres de la Photographie d’Arles 2017
Du 3 juillet au 24 septembre 2017
Arles, France