A Arles, on appelle cela le off du off : des collages sauvages qui donnent la chance aux jeunes de montrer ce qu’ils savent faire. Souvent, c’est aux dernières lueurs de la lune ou aux premiers rayons de soleil que ces photographes en devenir peuvent être aperçus, seau de colle gluante et raquettes à la main. Cette année, la palme revient au couple Isabelle et Alexis, photographes complémentaires qui ont affiché une vingtaine de photographies en moyen format de leur travail commun. Blossom évoque le voyage onirique, et met en scène des fumigènes de couleurs, dans des lieux qui les émeuvent, au fil de leurs pérégrinations à travers le monde. « On lit dans la fumée comme on devine des formes imaginaires dans les nuages », disent-ils. Ainsi ces images ont-elles embelli les façades d’Arles cette année, offrant, grâce à certaines d’entre elles, un compagnon de couleur bleu au jaune de leurs murs. Une histoire d’amour, vous disait-on.
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